Je ne sais pas ce qu’il se passe avec Woody Allen, mais je n’accroche plus. Cela me gêne, car j’ai vu la majorité de ses films, et j’en ai adoré une partie, mais là, non, ça ne fonctionne plus. Et je suis visiblement l’une des rares à proposer des critiques négatives de ces soi-disant chefs-d’œuvre, comme pour Vicky Cristina Barcelona.
Note :
Boris Yellnikoff est un génie de la physique qui a raté son mariage, son prix Nobel et même son suicide. Désormais, ce brillant misanthrope vit seul, jusqu'au soir où une jeune fugueuse, Melody, se retrouve affamée et transie de froid devant sa porte. Boris lui accorde l'asile pour quelques nuits. Rapidement, Melody s'installe. Les commentaires cyniques de Boris n'entament pas sa joie de vivre et peu à peu, cet étrange couple apprend à cohabiter.
Whatever works («Le tout, c’est que ça dure») m’a fait plus ou moins le même effet que l'avant-dernier film du cinéaste : sitôt sortie de la séance, même si je n’ai pas vraiment passé un mauvais moment, j’avais déjà oublié le film. J’ai bien ri à plusieurs reprises mais je n’ai ressenti aucune émotion. Whatever works m’a laissée de marbre.
Déjà, je déteste ce procédé que le cinéaste américain emploie fréquemment, à savoir lorsque le principal protagoniste s’adresse à la caméra. Tout au long du film, il prend à partie le spectateur sur un ton censé être humoristique, chose qui a le don de m’agacer au plus haut point. Cela m’empêche réellement de m’imprégner de l’histoire.