Hier sur BFM, Henri Guaino, s'efforçait tant bien que mal de justifier les réformes gouvernementales. Outre le travail dominical, le conseiller spécial de l'Élysée a abordé la question du plan « Espoir banlieue », lancé en janvier 2008 par Nicolas Sarkozy et Fadela Amara, alors secrétaire d'État à la ville.
Pour M. Guaino, ce plan banlieue n'aurait alors « pas abouti », justifiant l'échec par la difficulté de faire « bouger tous les conservatismes ». D'après lui, « on voit bien que pour un certain nombre de gens cet objectif n'est pas un objectif important ».
Le plan « Espoir banlieue » devait « lutter contre la désintégration sociale » des jeunes des quartiers populaires. Un plan qui dès son annonce avait été considéré bien en dessous des ambitions de la secrétaire d'État, ancienne présidente de Ni putes ni soumises. Un an après son lancement, celle-ci avait noté son application d'un faible 11/20, estimant que l'on pouvait « largement mieux faire ».
Ce plan banlieue prévoyait notamment le développement massif des « Écoles de la deuxième chance ». Un projet qui se développe, mais reste lui aussi en deçà des attentes.