Restos qui ne sont plus dans le Fooding, et autres pensées en vrac

Il y a environ un an, les changements sur le site du FigaroScope, modifiaient les liens de ce blog vers de très nombreux articles, disparus ou reformatés. J’avais gardé sur mon disque dur un peu plus de trois ans de critiques du FigaroScope, mais les plus récentes (T1-2 2008) m’ont filé sous le nez. Enfin bon, le FigaroScope n’est pas un guide, ils ne font que du ponctuel et même si les puristes peuvent avoir envie de lire ce qui a pu être écrit sur un resstaurant lors de ses débuts, et en suivre l’évolution, le quidam se contente de l’actualité.

L’Express a lui aussi revu l’interface de son site web, mais, pour pas mal d’articles, ils se sont donnés la peine de mettre en place des redirections qui fonctionnent. J’apprécie beaucoup cet effort technique, même si le contenu est moins à mon goût que celui du FigaroScope.

Le Fooding, lorsqu’il a remis à jour son site, en a profité pour changer le tête des adresses url pointant sur leurs critiques/descriptions. Il y a eu redirection dans certains cas, suppression des anciennes adresses lorsqu’une nouvelle visite amenait un nouvel avis. Mais il y également des adresses qui disparaissent. En effet, toutes les semaines (ou presque), le Fooding présente une nouvelle « trouvaille» . C’est bien : ça colle à l’actualité et ça montre qu’ils sont en pointe. Ce qui est moins mis en avant, ce sont les restaurants qui étaient dans le Fooding et qui en sont sortis. Ce serait intéressant de connaittre plus précisément les raisons de cette exclusion.

Voici une liste (en vrac et non exhaustive) d’adresses qui ont un jour été dans le Fooding et qui n’en font plus partie (entre parentèse, une piste pour essayer de comprendre pourquoi l’adresse n’est plus référencée) :

• la Bourse ou la Vie (la crise financière, la haine des traders?),
• le Repaire de Cartouche (remplacé par le Café Cartouche),
• la Palette (exit les bars?),
• le Bistrot Napolitain : supplanté par les Maria Luisa, Pizza Chic, Briciola, Réginette et Pink Flamingo? ou bien eux aussi ont réalisé que les pizzaiolos sont partis, que les pizzas étaient moins bien qu’avant pendant quelques mois et que même si, après le flottement, ils ont (presque) redressé la barre, on finit par se lasser? Pourtant, Positano est toujours là!
• l’Opportun (un resto très chiraquien, alors que nous sommes en plein Sarokzysme flamboyant?)
• Azabu, Nonna Inès (beaucoup de nouveaux venus Japonais et Italiens ont-ils fini par les éclipser? quelque chose a-t-il changé dans ces restaurants? les ont-ils délistés parce qu’ils sont dans le Mignot?),
• Spoon (on aime bien hair Ducasse, le départ de l’ancien chef pour diriger les cuisines du Jules Verne, les changements de déco, de service, sont un bon prétexte),
• le Cou de la Girafe (je ne peux qu’approuver!),
• Mini Palais (l’adresse est en réfection, exit Gilles Choukroun, c’est Eric Frechon qui devrait inspirer la carte)
• Café Noisette (au départ, ce n’était pas cher certes, mais la qualité a peut être eu du mal à se maintenir?),
• Casa Olympe (trop classique, dépassé?),
• l’Abordage (bar à vins toujours aussi agréable, surtout la terrasse très ensoleillée), je n’ai pas eu à me plaindre lors de mes derniers passages, c’est constamment bien,
• l’Anteprima (trop d’italiens? le buffet n’est plus in?).

Comme pour les agences de rating financier (Moody’s, S&P, Fitch) qui ont prouvé leur limites mais qui ont, en théorie, une bonne approche, je rêve d’un guide gastronomique plus transparent, qui tiendrait compte des performances passées et qui se mouillerait sur le futur. L’analyse gastronomique viendra un jour, patience!