Chacun sait que le Toupin s’efforce de conserver la mémoire du village. Beaucoup de lecteurs y contribuent et je les remercie. Nathalie Martin est de ceux-là. Férue de généalogie, elle a retrouvé de la famille à Ampus (Raymond Martin) .Nous sommes devenues amies grâce à nos recherches qui se recoupent. Elle vient de m’adresser deux photos qui parleront aux anciens d’Ampus.Je lui laisse la parole.
“Voici une photo de mon arrière-grand-père : le fameux André de la Bastide neuve : le Petit Maire. Voici l’unique image que je possède du dernier Darnaga de la famille, celui qui “émigra” à la ville. Celui qui sortit les MARTIN des champs et les mena derrière un comptoir de commerçants durant 3 générations. Avec la mienne se meurt le patronyme, cet héritage de marchand… Subsiste la maison où vivent toujours mes parents au 9 avenue Carnot.
Cette photo a été prise le 25/12/1945 à l’occasion du mariage de son fils Fernand (mon grand-père) on y voit aussi sa femme : Thérèse GIBOIN originaire de Chateaudouble (née et décédée un 25/12…). J’ai volontairement coupé la photo en 2 (ma grand-mère et ses parents).”
Fernand MARTIN devant son magasin et son fils Guy au volant (années 60 )
Dans mon enfance (RG), j’ai entendu parler mille et mille fois du “Petit Maire” par ma tante Camille. Lorsque nous nous rendions à Draguignan, nous n’allions jamais dans une grande surface (ça n’existait pas…) , mais toujours chez un marchand de grains. Il y en avait deux réputés à Draguignan : Peytral à la Place Claude Gay et la boutique du “petit maire”,Martin, boulevard Carnot. C’étaient des lieux indispensables pour Camille, autant pour se servir de graines ou de plants à repiquer que pour discuter avec des commerçants devenus des familiers.Je ne sais pourquoi on l’appelait le “Petit Maire”. Nathalie nous l’apprendra peut-être…