Il fait lourd, les cocos BN fondent avant l’heure du goûter, les gros nuages n’empêchent pas le soleil de cogner.
Et voilà, ça devait arriver, les gouttes sont d’abord peu nombreuses mais douloureuses, froides comme un coup de marteau sur la peau rôtie, puis ça s’accélère, le déluge est imminent, vite on rassemble les affaires étalées, on ne prend pas le temps de s’habiller, c’est la cavalcade vers les voitures, serviettes de bain sur la tête… En trois minutes, la plage est déserte, l’air est lavé, le sable piqueté reflète l’odeur d’orage, les cabines de bains redeviennent poétiques.
Il n’y a pas de bel été sans un bon orage.
Ci-dessous, la plage de Port-Manec’h, à Névez