Editions Glénat - Tome 1, le comte des lumières - Janvier 2009 - 48 p.
Présentation de l'éditeur : Alchimie, aventure et marivaudage sur les traces du plus anticonformiste des nobles du 18e siècle ! Le babillard. Surnom argotique de la pie. Surnom également d’un monte-en-l’air spécialisé dans le vol de brillantes pierres
précieuses. Derrière le masque duquel se cache un certain Maximilien de Saint-Germain, noble jouisseur et imprévisible bretteur, dont les vols ne servent qu’à servir un étrange projet aux relents
de science et d’alchimie orchestré par le mystérieux Monsieur Goupil. Mandé en personne par le roi Louis XV, qui ignore tout de ses activités de voleur mais rien de ses talents d’alchimiste,
Saint-Germain va être appelé au chevet du Maréchal de Saxe, victime d’un empoisonnement dont les royaux médecins ne parviennent pas à trouver l’antidote.
Libre penseur, séducteur impénitent, volontiers persifleur et fine lame à
ses heures, voilà un héro bien plaisant à suivre dans ses aventures truculentes. Le comte de Saint-Germain évolue dans un siècle des lumières à la fois réaliste et onirique :
un savant croisement historico-fantastique où l’alchimie opère dès la première page. Tel une ombre, Maximilien voltige sur les toits de Paris à la faveur de la nuit. Grâce à un
breuvage de Goupil, Maître-alchimiste, le babillard ainsi nommé peut se lancer dans des acrobaties périlleuses pour accomplir ses nombreux larcins. Autre atout de ce cher comte et non des
moindres, un langage toujours volubile et fleuri même dans les situations les plus extrêmes. Les répliques fusent et désarçonnent
l’adversaire.
En plus d’être un dialoguiste hors pair, Thierry Gloris propose un scénario
de qualité, bien rythmé et riche de péripéties. Dans cette France historique, le lecteur retrouve en conséquence le roi Louis XI, sa cour et moult complots inhérents à l’époque. Loin de
toute cette agitation, dans un univers imaginaire, certains observent et manœuvrent dans l’ombre, autour d’un échiquier. Sur le plan graphique, Jean-François Bergeron, plus connu sous le pseudo de Djief (Le crépuscule des
dieux), continue de séduire. Sa mise en couleur est idéale dans le rendu des différentes atmosphères - le mystère de la nuit, les faste de la cour, la résidence baroque des
puissances supérieures -. Saint Germain, le comte des lumières est un premier tome qui a tout pour séduire le lecteur en quête d’aventures hautes en
couleurs.
Source : Le blog de Djief