Un très bon billet sur causeur.fr
Un extrait, juste pour le côté jouissif :
Que s’apprêtait à faire Manuel Zelaya ? À organiser un référendum constitutionnel l’autorisant à se représenter. Les observateurs estiment qu’il allait le gagner de manière écrasante. Manuel
Zelaya, contrairement à Nicolas Sarkozy, quand il veut changer sa constitution, le demande à son peuple. Il ne compte pas sur une unique voix de majorité au Congrès, celle d’un ex-futur ministre
d’ouverture qui paraît-il est toujours socialiste. Mais demander son avis au peuple, pour le néo-libéral alexandradlerisé, et surtout depuis le référendum de 2005, c’est populiste. D’ailleurs,
c’est bien connu, tous les chefs d’Etats bolivariens sont populistes. Populiste, dans la novlangue de l’Empire du Bien, fait partie du tiercé de la disqualification, juste après antisémite et
pédophile. Plus généralement, il y aura, à l’avenir, une histoire à écrire du traitement de la révolution bolivarienne par les médias français. Les “spécialistes” du Monde par exemple,
comme Marie Delcas ou Paulo Paranagua, écrivent sur la question des articles tellement caricaturaux qu’ils seraient refusés par la CIA qui trouverait ça un peu gros, même pour une opération de
déstabilisation à l’ancienne.
Plsu sérieusement, l'auteur, Jérôme Leroy, estime qu'il serait temps de s'intéresser sérieusement aux choses intéressantes qui se passent en Amérique du sud.