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Le retour des nations

Par Christophefaurie

Distrait, j’entends une émission de France Culture sur l’Allemagne. Si j’ai bien compris 1) tout ou partie de la Bavière aurait adopté une monnaie qui ne sert qu’en Bavière 2) les environs au moins de Munich ont été convertis à la culture bio, par la détermination collective et les subventions de l’état.

Motivation de 2) : la pollution en nitrate de l’eau, qui, bien que très éloignée des maxima, inquiétait.

Curieux comme l’Allemagne peut avoir de forts réflexes communautaires. Le point 1) a l’intérêt supplémentaire que la monnaie nouvelle force l’état à un repli sur soi (on ne peut acheter avec que des produits locaux). En outre, c’est une monnaie à taux négatif, « inflationniste », ce que les économistes pensent impossible (Intérêts négatifs). En effet, elle a une durée limitée, soit on la dépense, soit il faut payer pour la réactiver. Elle a donc priorité sur l’Euro.

Le monde passe par des cycles. Après l’individualisme victorieux, la globalisation, l’ouverture sur le monde, le pendule repart à l’autre extrême : les peuples sont en train de se replier sur eux-mêmes. C’est un changement, et comme tout changement, il est porteur de menaces : celui qui ne se repliera pas à temps sera le dindon de la farce (aléa moral) ; mais le monde actuel est totalement globalisé, même la Chine découvre qu’elle ne peut pas acheter l’indépendance économique à coups de milliards (À vendre pays pauvre (suite)). Si le pendule va trop loin, l’autarcie gagnera, avec elle pénurie, rancœurs, nationalismes...

Il faut donc, probablement, se replier en bon ordre : reconstruire le tissu économique interne des états, mais aussi des liens commerciaux solides, de confiance, qui renforcent l’économie de marché sans la laisser s’effondrer.


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