Après ma matinée pleine de béton de dimanche matin, ma meilleure amie m’a proposé de la rejoindre à 16h30 à Castelnau-Barbarens où se déroulait le festival Lo Rondeu de Castelnau !
J’étais complètement crevée, mais elle a eu les arguments pour me convaincre : tu vas pouvoir faire de belles photos ! Je le savais déjà, puisque j’avais visité Castelnau-Barbarens il y a un peu moins d’un an, mais par temps gris. Savoir que j’allais voir ce joli petit village au soleil m’a emballée alors j’ai dit « Oui » à cette invitation pleine d’enthousiasme.
Il faisait une chaleur assez étouffante, cette chaleur estivale typique du Sud-Ouest, qui fait perler le front sans cesse. En arrivant sur le village, le panorama sur le village était absolument splendide.
Je me suis garée assez bas sur le bas côté de la route, tellement il y avait des voitures ! Et j’ai commencé mon ascension vers la place de la tour et de l’église où l’on m’attendait. Dès lors, je commençai à me focaliser sur cette tour du XIII e siècle que je prendrai soin ultérieurement de vous présenter plus en détail. Elle surgissait chaque fois que je levais les yeux vers le haut du village.
En plein soleil, la montée du village n’est pas évidente ! Mais elle est pleine de surprises, ne serait-ce que par les jolies maisons qu’on y croise, l’entourage des fenêtres, les colombages.
A un moment, on passe sous une tour porte fictive ou plutôt disparue, il n’en reste plus qu’un pan de mur intégré dans les maisons du village.
Après ce passage, bien des merveilles attendent encore le visiteur. J’avais déjà vu tout ça, c’est vrai, mais pas avec tant de lumière et puis je ne me lasse jamais de revisiter les villages que j’aime ! Voici donc quelques couverts avec des charpentes magnifiques, des vieilles pierres, et des portes d’entrée superbes. L’une de ces dernières m’a épatée avec sa petite maison pour les oiseaux plantée dans l’un des coins supérieurs.
J’ai chaud, je m’essouffle un peu, mais plus je monte et plus je suis contente d’être là, à déambuler dans ces jolies rues colorées et fleuries !
Et voilà que j’arrive à la tour et la petite chapelle qui la jouxte. Elle me parait immense vue du bas, transperçant le ciel azur …
J’aperçois mon amie et une de ses amies, qui m’attendent à l’ombre du porche de l’église. Je leur propose avant de découvrir la rondeu de Castelnau d’entrer dans l’église, au frais, car je crève de chaud, moi après cette folle montée en plein soleil ! Elles rigolent et me disent qu’elles ont eu la chance de choper une navette. Je rigole et je leur dis qu’au moins, j’ai pu admirer de jolis trucs et que je n’aurais pas voulu prendre la navette. Nous rigolons. Nous entrons dans l’église et en découvrant l’intérieur, nous entendons deux voix chanter. Deux femmes qui faisaient partie du spectacle de l’extérieur, s’entraînaient là.
Il y a tellement de lumière à l’extérieur, que sur le sol de l’église c’est un festival de couleur, les vitraux s’éparpillent dans les rayons lumineux.
En sortant de ce lieu calme et frais, nous nous sommes dirigées vers une estrade où les gens dansaient face à un orchestre qui jouait des musiques d’antan et de gascogne !
Sur le haut de la scène, un grand « Adishatz Monde » nous accueillaient. « Adieu tout le monde ! » cela veut dire. Par ici, on dit Adieu pour dire bonjour, et en gascon cela se dit Adishatz, Adichats …
Après avoir admiré ces danses que nous n’avions pas le courage d’oser danser sous la canicule qui s’abattait sur nous, nous avons décidé de revenir sur nos pas pour aller voir les marchands qui trainaient un peu plus loin. Encore une fois, la belle tour était là, pimpante et fière.
« Oh ! On peut entrer dans la petite chapelle ! » m’écriai-je. Le lieu avait été investi par plusieurs artisans ! Je ne m’attendais pas à ce que cela soit si grand avec un sous-sol ! Quelques vitraux, de jolis arcs et une croisée d’ogive s’offraient au regard.
En ressortant, nous avons investi l’allée où se tenaient plusieurs marchands. D’un côté, un jeu d’antan avec une grenouille, jeu que nous n’arrêtons pas de croiser lors de nos visites gersoises avec L.
Un peu plus loin, nous voilà ébahie comme trois gamines devant l’atelier musical de Jean Pinel. Un violon et beaucoup de jouets pour compléter la musique. Un véritable bonheur, nous sommes retombées en enfance, fascinées par tant de talent et de jouets !
Nous avons continué un peu plus loin dans les rues, jusqu’à ce qui fût l’ancien château et nous l’avons contourné.
Une autre vue sur Castelnau-Barbarens rendit ce détour un peu plus agréable tandis que de l’autre côté les vallons gersois paraissaient être infinis…
Nous sommes retournées près des danseurs, nous sommes assises à l’ombre des arbres et avons apprécié ce que l’on entendait et ce que l’on voyait.
En repartant vers ma voiture, j’ai décidé d’aller un peu plus loin à pied pour apprécier le point de vue sur tout le village.
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 25 janvier à 18:34
De la communication qu'ils disent...Internet et le monde est à portée! Ce n'est qu'en préparant le site du rondèu 2011 que j'ai découvert ce récit...bravo! En espérant vous y voir cette année
http://www.lorondeu.com/