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Je sais que vous l'avez aimé l'histoire des spartiates d'or et d'argent !!
Alors je dois vous dire qu'il en existe une bien meilleure !!
La maison de couture commençait sérieusement à s'organiser, et il n'était plus question de faire appel à mes services pour rechercher les accessoires des défilés de prêt-à-porter, puisque nous avions des licenciés qui réalisaient tous les accessoires concernant ces collections.
Cette année-là, il fallait récupérer des chaussures pour une collection automne-hiver à venir, et une seconde collection estivale qui devait être présentée à Los Angeles 2 jours plus tard.
Notre licencié se trouvait à Milan, et la personne qui fut désignée pour aller chercher ces chaussures d'urgence, je ne vous le fais pas dire, c'était moi évidemment !!
Me voilà partie pour Roissy avec un grand sac de voyage que m'avait confié M. Laroche, puisque je devais récupérer les chaussures mais sans les boîtes, afin de les transporter en cabine.
La saison était belle, inutile donc de prendre une veste. Je partais le matin pour l'aéroport avec un billet d'environ 30 € actuels en poche, puisque j'étais entièrement prise en charge pour un aller-retour Paris-Milan dans la journée.
Arrivée à Linate, l'aéroport de Milan, un chauffeur m'attendait à l'aéroport, et j'arrivais donc chez le licencié, admirative devant toutes ces belles chaussures.
Je devais en récupérer 38 paires: bottes, escarpins, et espadrilles, mais je me retrouvais avec 40 paires, puisque le licencié italien, m'offrit une paire de bottes et un paire d'escarpins.
Je déjeunais ensuite avec lui et son équipe, dans un fort bel endroit.
La mission était presque accomplie, il ne me restait plus qu'à penser au retour direction Avenue Montaigne, où l'attaché de presse m'attendait, les malles grandes ouvertes, pour ranger certaines des chaussures que je devais lui apporter pour un départ immiment via Los Angeles.
Arrivée à l'aéroport de Linate, il fallait remplir quelques formalités de douanes, et je me retrouvais dans un bureau devant un douanier plus entreprenant que professionnel, ce qui me fit perdre du temps, j'avais beau exprimer ma colère en italien, ce douanier ne changeait rien das son attitude.
J'en fus réduite à rater mon avion à cause de ce douanier que je maudissais !!!
Il fallait donc annoncer cette désagréable nouvelle à Paris.
Je téléphonais donc avenue Montaigne pour signaler mon retour avec un certain retard dû au comportement du douanier, mais je ne m'attendais pas encore aux évennements à venir.
J'allais bientôt apprendre un mot italien qui me marquera toute ma vie "CHOPERO" et oui, ce mot signifie grève, et je ne suis pas prête de l'oublier, puisque mon aller-retour Paris-Milan allait se transformer en une aventure rocambolesque, que je vous raconterai bientôt.................