L'affaire Gignac prend des proportions étonnantes. Pour tenter de convaincre définitement Jean-Michel Aulas que le meilleur buteur de l'exercice passé n'était pas à vendre, le Téfécé vient de publier sur son site officiel une lettre ouverte à destination de l'Olympique lyonnais.
"Cher confrère,
Il y a quelques jours, vous nous avez demandé, par fax, la permission de rentrer en contact avec André Pierre Gignac.
Nous vous avons alors répondu que cela n’avait pas d’intérêt ni de sens puisque nous ne souhaitions pas nous en séparer.
Or nous apprenons, malgré nos échanges, que vous annoncez sur le site lequipe.fr, avoir trouvé un accord avec le joueur et son entourage.
Il est surprenant qu’un club de votre standing ne respecte pas les règles fondamentales qui régissent le football professionnel.
Vous comprendrez que malheureusement et malgré les excellentes relations entre nos deux clubs, nous sommes dans l’obligation de saisir les instances compétentes sur ce dossier.
Nous profitons de l’occasion pour vous remercier des conseils qui ont été prodigués par votre Président sur une radio nationale hier soir à l’égard du Toulouse Football Club et de son Président.
En effet, même si nous n’avons jamais eu la prétention de rivaliser avec vous, l’Olympique Lyonnais a toujours été un exemple de gestion économique et sportive pour le Toulouse Football Club.
Mais chacun doit se forger sa propre identité et nous estimons qu’il n’est pas dans notre intérêt de nous affaiblir en nous séparant de nos meilleurs éléments.
A la différence de Cédric Carrasso, André Pierre Gignac a prolongé son contrat dans le but de poursuivre son expérience à nos côtés et ainsi de confirmer tous les espoirs qui sont placés en lui, ce qu’il a affirmé publiquement à maintes reprises.
Nous sommes persuadés qu’il aura l’année prochaine des offres de grande qualité dans le Top 5 européen sur lesquelles vous pourrez, le cas échéant, vous aligner.
Nous comprenons, en matière de communication, la nécessité pour vous, après le départ de Juninho et de Karim Benzema de mettre en avant plusieurs pistes.
Cette technique par le passé a sans doute fait ses preuves mais dans le cas présent, n’a aucune chance d’aboutir.
Il nous semblait important de répondre publiquement aux propos de votre Président et à ceux de Bernard Lacombe afin que vous sachiez, eu égard aux excellentes relations entre nos deux clubs, que vous perdez votre temps sur ce dossier.
Nous vous demandons donc de prendre acte qu’André Pierre Gignac n’est pas à vendre.
Amicalement"