Le moment est venu pour nous de faire le bilan. Celui qui nous tient particulièrement à coeur, c'est le classement des Zozos Aquitaine. Nous avons planté nos racines dans ce terroir où Henri IV naguère enfantait chaque fille de ferme, le pays où au crépuscule la couleur orange teinte l'horizon nous plongeant dans une rêverie qui fait parvenir jusque dans notre coeur le propos de Chateauterni. "Je me suis rencontré entre deux siècles, comme au confluent de deux gaves ; j'ai plongé dans leurs eaux troublées, m'éloignant à regret du vieux rivage où je suis né, nageant avec espérance vers une rive inconnue."* Cette 26ème place est particulièrement remarquable, talonnés que nous sommes par Joan Taris de Blanquefort que nous sommes parvenus à reléguer à la 28ème. Cela a été un combat difficile. Songez que ce blog n'existe pas ! Dès lors, comment lutter à armes égales ?
La bonne nouvelle, c'est la montée de notre indice technocratique. Le monstre a toujours autant de difficulté à indexer les billets. Ce n'est pas grave puisque désormais il y a les laboratoires spécialisés dans la ficelle qui effectuent le même service.
Le Blog-au-nez ? 228 place. C'est excellent. Nous sommes dans la catégorie culture. Mais oui. Ca vous en bouche un coin. On parle de François-René de Chateauterni, on essaye de ne pas être trop balourds, trop empesés, ni trop, osons le mot, cool. Comme certains. Je ne critique pas mais je les trouve un peu trop cools. Si vous voyez ce que je veux dire. Cherchez pas trop non plus.
Le Classement Miko ? C'est vraiment le truc qui n'intéresse que moi, ça. Pardonnez-moi d'en parler. Ma consœur et néanmoins amie Yaëlle en sera particulièrement bouleversée, elle qui aime les titres sulfureux, les étreintes belliqueuses et les baisers à l'âme. Crions avec elle***. Notre effroi. Cette torpeur qui nous glace. Car le Miko a baissé. Nous n'évoquerons pas notre rang dans cette catégorie "divers" qui nous humilie chaque mois davantage. Nous ne sommes pas divers. Nous aspirons à l'unité du corps et du saint esprit. Enfin, bref. On perd 12 places. Un minibus. C'est incompréhensible. Enorme. Quand on pense que aussi bien personne ne réagira. Il ne nous reste plus qu'à espérer un miracle, une 100ème place au général pour que le Toréador retourne la banderille dans la plaie.
* François-René de Chateauterni, Mémoires d'Outre-Blog** Très bon le billet dudit Faucon sur la presse people*** Un petit mot amical au sujet du classement de nos amis : criez votre joie, criez votre peine, c'est la nôtre.photo : letslookupandsmile