La note picqué – de nulle part

Publié le 03 juillet 2009 par Mj1729


La note Picqué a été accueillie positivement, seul dilemme, elle ne fera pas le poids face à la situation dramatique et inquiétante du chômage bruxellois, aucune piste nouvelle sinon un saupoudrage Vert et des promesses vers le secteur de l’éco-emploi… !


Le formateur Charles Picqué pousse les négociateurs bruxellois à travailler à plein régime depuis jeudi soir sur base de sa note d’orientation intitulée "Un développement régional durable au service des Bruxellois" pour l’aboutissement d’un accord de majorité en Région de Bruxelles-Capitale qui devrait tomber avant les vacances parlementaires, l’important étant de finaliser une majorité pour les 5 ans.

L’une des premières priorités supposées serait « l’économie et l’emploi » avec un taux record de chômage bruxellois avoisinant les 100.000 demandeurs inscrits chez Actiris, des chiffres qui sont en hausse vertigineuse sur à peine un mois, mais depuis le temps que l’emploi pose problème à Bruxelles, pas grand-chose ne ressortira de cette négociation.

Les thèmes concernant la relance de l’économie (avec 17% de faillites en plus dont 13.000 emplois perdus sur le premier semestre 2009 pour la Belgique) et de l’emploi, repris dans les programmes électoraux des quatre partis dont ceux de l’Olivier qui ont inspiré la note d’orientation de Charles Picqué et réunis autour de la table des négociations, sont en dessous de tout et ne font que rappeler aux chômeurs l’impuissance du monde politique à gérer la situation structurelle du chômage depuis au moins une vingtaine d’années.

La seule proposition politique pour combattre le chômage étant le recours à un Contrat de Projet Professionnel (qui n’a pas fait ses preuves depuis 2006) comme résolution du suivi des chômeurs avec l’espoir d’une mise à l’emploi, comme si un tel contrat de gestion du chômage allait se substituer au formation d’études scolaires, à l’apprentissage des métiers et au manque d’emploi dans le bassin économique bruxellois devant autant de faillite et de délocalisation d’entreprise comme les sac de luxe Delvaux qui quitte la Belgique pour le Vietnam, c’est très significatif en effet des visions à court terme de la note Picqué pour un développement durable, que nous restera-t-il comme entreprise bruxelloise… ? Que va gérer l’Olivier en matière d’économie et d’emploi ?

Le problème est mal posé par manque d’acteurs politiques qui disposent d’une connaissance réelle du terrain et de l’emploi, tenant compte des réalités locales et démographiques du marché de l’emploi, du manque de moyens à disposition des acteurs d’Actiris et de Carrefour formation et de l’impossibilité de développer une économie durable d’entreprises pourvoyeuses d’emplois par manque de créateurs et d’opportunité vu l’état du tissu économique bruxellois qui n’inspire plus la confiance pour l’implantation de nouvelles entreprises, le point de vue du cabinet du ministre Picqué n’est pas comparable aux réalités de la rue… !

Une majorité, il y en aura une dans les délais, mais pour l’emploi et l’économie, la question reste incertitude…