Paru le 2009-07-03 15:03:00
États-Unis - Trois études menées par des instituts de santé montrent que la combinaison de plusieurs centaines de petites variations génétiques pourrait être la cause d’au moins un tiers des risques de schizophrénie.
Les trois études, menées par l’Institut national américain de la santé mentale, la société deCODE genetics et le consortium sur la génétique moléculaire de la schizophrénie, ont porté sur 8014 cas de schizophrénie et 19 090 personnes n’en souffrant pas.
Une zone spécifique du chromosome 6 est mise en évidence. Cette zone porte des gènes liés à l’immunité et aux infections, mais aussi des gènes intervenant dans le contrôle de l’activation ou de la désactivation des gènes.
Les facteurs environnementaux jouent un rôle dans le risque de schizophrénie, l’atteinte de cette zone de chromosome l’explique. Un enfant dont la mère a attrapé la grippe pendant la grossesse aurait un risque plus élevé de développer cette maladie.
L’ensemble des 450 variations dans la zone du chromosome 6 et dans une zone du chromosome 22 entraînerait au moins un tiers des risques de développement de la schizophrénie, indique Shaun Purcell du Consortium international sur la schizophrénie.
Un autre consortium dédié à la recherche génétique sur la schizophrénie, a également mis en évidence le rôle de variations sur les chromosomes 11 et 18 dans les défauts de concentration et de mémoire.