Considérée comme "l'iTunes du livre", alors que l'on cherche toujours l'iPod des ebooks, les termes de la proposition soulèvent de lourdes questions, notamment au sujet des oeuvres orphelines. Ces dernières sont encore protégées par le droit d'auteur, mais problème : on ne sait pas à qui les reverser.
Concrètement, les ayants droit percevraient aujourd'hui 60 $ minimum pour un livre présent sur le catalogue de Google. Cependant, ce dernier serait en mesure d'exiger qu'une réduction de 37 % soit concédée sur la vente des ouvrages en ligne. Pour certains, céder les droits des titulaires sans un examen attentif serait une lourde erreur.
En parallèle, le tribunal fédéral de New York examine lui aussi l'accord, avant de valider le paiement des 125 millions $. Si Google a toujours fait preuve d'une confiance certaine vis-à-vis de cette partie des contrôles, la Justice américaine devra encore rendre son verdict...