Perte majeure
À grand renfort de platines et de mix, dans une boîte de nuit, DJ Fred a fait passer 20 titres de MJ : « Je suis fan de sa musique depuis longtemps, et depuis longtemps, je passe pour un ringard pour cette même raison. Je constate que les observateurs sont revenus à plus de raison depuis jeudi soir... »
Pas de bémol
Plaçant Michael sur le même pied que Lenon ou Elvis - mais finalement pourquoi pas ? - Fred' rejoint « Michel Houellebecq quand il dit qu'il était un artiste total. » Et voyant les foules denses se masser près des églises pour allumer des cierges en sa mémoire, notre romancier, probablement autant sous ecstasy que ses Nouvelles commence à parler de « la dimension sacrificielle »...
Et là, ça dérive...
Une vie de « consécration de tous les instants » dédiée à une musique pour laquelle il s'est totalement engagé, depuis son plus jeune âge, voilà qui force le respect (premier album avec les Jackson Five en 1969, MJ a 11 ans...).
« Si Prince ou Madonna venaient à disparaître demain, l'émotion serait en deçà, car le public perçoit que ces deux-là sont dans le contrôle permanent de leur carrière », ajoute Fred avant de prendre le chemin de croix...
« Ils sont dans la gestion et beaucoup moins dans la spontanéité et la passion À la différence de Michael Jackson, ce qui lui confère aujourd'hui une dimension quasiment messianique. Un peu Jésus à sa manière... »
Mince, Fred, t'avais promis...
Pour trouver l'avis d'autres écrivains français, on se référera à l'article de BibliObs, un bon tour d'horizon.