Au moyen age, lorsqu’une personne éternuait, son entourage lui prodiguait un "Dieu vous bénisse" car à une époque ou la peste décimait la population, l’éternuement était le premier symptôme de cette maladie. Ainsi, demander à Dieu de bénir le soi-disant malade, le protégeait de l’infection. Une autre explication concerne le fait que, lorsque l’on éternue, une partie de l’âme est expulsée le corps (on pensait à l’époque que le siège de l’âme était la tête). Dire "A vos souhaits" était sensé protéger cette petite partie de l’âme et ainsi, favoriser le destin. Une dernière explication concerne le Saint-esprit qui, ayant éternué en disant que Marie (la mère de Jésus) était bénie entre toutes les femmes, symbolise la séparation temporaire de l’âme et du corps, ce qui recoupe la première explication.
Qui éternue, disais-je ! Il ne s'agit donc pas de la première phrase que pourrait prononcer un djinn, tonique mais un peu courbatu, lorsqu'il sort de sa lampe magique. Mais d'où vient donc l'habitude de cette expression équivalente à "Dieu vous bénisse !" ? Selon Théodore de Jolimont, au début du XIXe siècle (
Mais d'où vient donc l'habitude de cette expression équivalente à "Dieu vous bénisse !" ?Selon Théodore de Jolimont, au début du XIXe siècle (
Mieux encore, l'éternuement aurait aussi été le tout dernier acte d'un mourant, car Adam serait mort en éternuant, ainsi que tous ses descendants jusqu'à ce que le Patriarche Jacob demande à Dieu de faire cesser cette mauvaise habitude, un signe de joie (la naissance) ne pouvant aussi être un signe de deuil.Mais même si, grâce à Dieu, l'éternuement du mourant a disparu, l'habitude de bénir celui qui va se présenter devant son Créateur est restée.
Il faut aussi savoir qu'il n'y a encore pas si longtemps, en Angleterre et en Ecosse, les nourrices croyaient que, tant que l'enfant n'avait pas éternué, il était habité par les fées et comme ensorcelé.Il fallait donc user de stratagèmes pour que l'enfant éternue trois fois, seul moyen de le débarasser des mauvais esprits. Mais les explications sur cette expression ne manquent pas. Si les miennes ne vous satisfont pas, vous en trouverez encore trois autres ici