Le site Melville House Publishing s'est inquiété hier des nombreuses utilisations insoupçonnées de Twitter et pourtant déplorables. Très récemment, le réseau social a offert des exemples flagrants du « niveau réel de l'ingéniosité, de l'intellect, et — oserais-je dire ? — de l'âme qu'il y a derrière la culture consumériste de certains grands produits littéraires », commentait l'auteur du billet, Dennis Johnson.
C'est ce qu'à démontré Ayelet Waldman. Après une mauvaise critique du New Yorker sur son dernier ouvrage, Bad Mother (dans lequel elle évoque ses rapports sexuels avec son mari, le célèbre écrivain, lauréat du prix Pullitzer, Michael Chabon), Waldam a voulu répondre à la chroniqueuse, Jill Lepore, sur Twitter. C'est ainsi qu'elle a publié: « Que Jill Lepore pourrisse en enfer. C'est tout ».
Bien envoyé ! Une réponse percutante, digne des plus grands échanges entre Proust et Sainte-Beuve...
Pas vraiment étonnant cependant, lorsque des auteurs déçus par les critiques de la presse se mettent à vilipender les journalistes qui les ont pondues, et les attaquent à coups de réseaux sociaux...