Daniel Heatley et l’art de faire chier!

Publié le 03 juillet 2009 par Mrforms

Au début du mois de juin, Daniel Heatley a demandé à la direction des Sénateurs d’Ottawa d’être échangé. Heatley en était seulement à sa deuxième année de contrat qui lui rapportait 45M$ pour 6 ans pour des montants respectifs de 10M$, 8M$, 8M$, 8M$, 6M$, 5M$. N’oublions pas la clause de non-échange et un bonus ahurissant!

Le Germano-Canadien Dany Heatley qui gueule

Monsieur Heatley a pris soin de dresser une toute petite liste d’équipes à qui il ferait l’honneur de ses talents offensifs. Les Oilers d’Edmonton étaient prêts à faire son acquisition en échange d’Andrew Cogliano, Dustin Penner et Ladislav Smid, mais Dany a imposé son droit de véto en citant sa clause de non-échange… et c’est là que l’idiotie commence.

Que l’on veuille être échangé après avoir reçu un contrat aussi généreux est en soi un peu arrogant, mais que l’on ose utiliser la clause de non-échange alors que l’on demande explicitement à l’être est absolument ridicule! Tu veux être échangé, alors ferme ta gueule et endure.

Buettman et son opposé Paul Kelly auraient intérêt à mettre leurs culottes et imposer des sanctions. Il n’est aucunement acceptable qu’un joueur puisse jouir d’autant de liberté et rire au visage des deux équipes impliquées. Lorsqu’un joueur demande un échange, sa clause devrait automatiquement être levée, sans quoi le travail des directeurs gérants devient beaucoup trop complexe et qu’il est difficile de faire avancer efficacement son équipe.

J’ai également de la difficulté à comprendre qu’une équipe voudrait en faire l’acquisition après cette démonstration d’insolence. Certes Heatley a un immense talent, mais l’attitude elle, laisse beaucoup à désirer. Tambellini n’est quand même pas réputé pour être un directeur général de grand talent aussi…

Les Sénateurs ont versé la somme de 4M$ de dollars pour couvrir son bonus cette semaine, alors la situation se complique davantage pour Ottawa qui voudra rentabiliser cette immense dépense.

Un dossier à suivre.