Des entreprises sud-coréennes et brésiliennes ont passé commande d'importantes quantités d'algues récoltées dans l'archipel des Moluques afin de les transformer en produits dérivés tels que du bioéthanol, de la pulpe pour papier et de l'engrais, rapporte l'édition papier de Kompas. L'institut Advance Maluku, qui travaille avec le gouvernement provincial pour développer les exportations, encourage les paysans travaillant dans la filière à accroître leur production. A ce jour, les Moluques, avec leurs 100 000 tonnes d'algues par an, ne parviennent pas encore à satisfaire la demande. Un hectare d'algues peut donner en moyenne 58 000 litres de bioéthanol. L'archipel des Moluques abrite un potentiel de 23 613 hectares exploitables pour la culture des algues. Si les méthodes traditionnelles offrent des rendements de 20 tonnes à l'hectare, des techniques plus élaborées, s'appuyant notamment sur la séparation en parcs de 250 mètres carrés, permettent des récoltes de 150 à 200 tonnes par hectare. Kompas note donc qu'il est urgent de former les paysans à cette culture intensive, car d'autres importateurs – le Japon et la Chine – ont déjà exprimé leur intérêt.
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