Paru le 2009-07-02 18:49:00
La justice a donné raison à Michel Drucker hier alors que Calixthe Beyala, romancière camerounaise et prétendue ancienne maîtresse du présentateur, réclamait les droits d'auteur qu'il lui aurait promis pour un livre jamais publié (voir article).
"(Michel Drucker) m'avait promis 200.000 euros en échange de mon travail, mais il a refusé de me les donner quand on s'est séparés en 2006", racontait Calixthe Beyala qui lui réclamait alors la somme due devant la justice.
C'est hier que s'est tenue l'audience du procès à l'issue de laquelle l'écrivaine, qui prétend avoir eu une relation avec Michel Drucker pendant deux ans, a été déboutée de sa demande et contrainte à verser un euro symbolique au présentateur pour "procédure abusive".
Le travail réalisé par Calixthe Beyala consistait à faire une synthèse de l'entretien dans lequel Michel Drucker répondait aux questions de Régis Debray. "Ce travail n'est en rien l'empreinte de sa propre personnalité. Or ne sont susceptibles de protection par le droit d'auteur que les oeuvres originales. (...) Le travail de Mme Beyala n'est donc qu'un travail technique et elle ne peut revendiquer une quelconque qualité d'auteur", précise le jugement.
Calixthe Beyala a décidé de faire appel de ce jugement. Affaire à suivre...