Il est toujours difficile, je trouve de parler d’un livre, un film ou une série qu’on adore.
Ce billet est donc d’avance raté.
Pour autant, à lire les coms de certains depuis maintenant un petit moment, je sais que la série dont je vais vous parler ne peut QUE vous plaire.
Donc Boston legal ou le jour ou je suis tombée amoureuse d’un vieux pervers sexiste, homophobe, républicain et spécialiste du harcèlement sexuel.
Je découvre très tardivement cette série puisqu’elle est déjà finie.
Boston legal raconte l’histoire d’un cabinet d’avocats, ou juges et avocats sont tous plus farfelus les uns que les autres. Chaque épisode narre deux affaires, l’un amusante et l’autre plus sérieuse.
La série n’hésitera pas, en pleine guerre en Irak, à prendre à partie le gouvernement américain comme en parle Eolas.
Au moment même où Bush restreignait au maximum les libertés individuelles, ou des présentateurs se voyaient renvoyés pour leurs “positions antipatriotiques”, ils osaient critiquer la guerre en Irak, l’armée ou même Israël.
Mais ce n’est pas cela qui fait à mon ses le sel de la série.
Ce qui frappe est l’amitié indéfectible entre les deux personnages principaux, Alan Shore, fervent démocrate et Dennis Crane, à coté de qui Cheney est un grand pacifiste et qui défend le droit pour chaque citoyen de posséder des armes d’assaut chez lui.
Dennis Crane a été un immense avocat et, à 76 ans, se sent décliner ; il est donc persuadé d’avoir la maladie de la vache folle. Cela ne l’empêche pas de draguer tout ce qui bouge – même si cela n’est pas humain – avec un rare insuccès.
Dennis Crane est incarné par William Shatner, ex capitaine Kirk et ex Hooker (ca on peut oublier). Alan Shore est James Spader, vu dans Sexes, mensonges et videos.
En clair, c’est cynique, politiquement incorrect, drôle, génial, émouvant. Regardez donc.