Elle offrira une capacité de production de 400 000 barils par jour, et devrait être pleinement opérationnelle à partir du second semestre 2013.
Elle est présentée par Total comme l’une des plus performantes au monde. Elle traitera du brut Arabian Heavy. Une part de la production de la raffinerie de Jubail sera destinée au marché local pour répondre à la forte demande intérieure.
Cette raffinerie totalement convertissante va maximiser la production de diesel et de carburant pour l’aviation, affirme Total. Elle produira par ailleurs 700 000 tonnes par an (t/an) de paraxylène, 140 000 t/an de benzène et 200 000 t/an de propylène de haute pureté pour l’industrie pétrochimique.
Khalid Al-Falih, Président Directeur Général de Saudi Aramco, souligne que “le projet de Jubail est stratégique pour Saudi Aramco et l’Arabie Saoudite, et sa mise en œuvre selon le calendrier prévu permet de garantir que les marchés internationaux et régionaux seront correctement approvisionnés en produits de haute qualité au cours des dix prochaines années.”
“Notre engagement à financer un projet de cette ampleur témoigne de notre confiance dans la croissance des marchés dans les années à venir et de notre conviction que l’Arabie Saoudite est le pays idéal pour accueillir les investissements internationaux dans le secteur énergétique.”
Les deux compagnies estiment que la raffinerie permettra la création de quelque 1 200 emplois directs en Arabie Saoudite, et de cinq à six fois plus d’emplois indirects.
Les 6 et 8 mai 2008, le Comité exécutif de Total et le Conseil d’administration de Saudi Aramco ont respectivement décidé de lancer le projet et, le 22 juin 2008, un pacte d’actionnaires a été signé à Djedda, en Arabie saoudite, par Saudi Aramco et Total S.A.
A la suite de la signature de cet accord, SATORP a été créée au troisième trimestre 2008, et le développement du projet s’est poursuivi conformément au calendrier prévu. À terme, Saudi Aramco et Total détiendront chacun une participation de 37,5% dans la société, Saudi Aramco envisageant d’introduire en bourse sur le marché saoudien les 25% restants, au cours du dernier trimestre 2010, via une offre publique initiale (IPO) après approbation des autorités compétentes.