Le jour où les automobiles seront silencieuses
je n'entendrai plus rien venir
ceux ayant forgé mes songes alors sous les verrous
Ce sont ces royaumes au poil
qui engendrent au-delà des limites
les rêves qui demain ne seront qu'épaves
J'en veux de cet or
de ces instants comme les poèmes inutiles
et pourtant liés à l'arbre de toute vie
Ma mère était
Caspienne
le mimétisme hémétique
et les livres à jeter
Tout ce plaisir dont ne reste
qu'un souvenir imbécile
l'affaissement dont mes jambes se souviennent
De la maison du passé c'est ce qui
fait mal qui parle le plus souvent
Muette la forteresse
aux faux airs innocents
jamais complets
Vitesse de croisière
litres au soir
et verres dessus
Lettres mortes filtrent le lent
le mou
l'abscons
Chaleur des journées sous le vent
la torpeur de cet été
comme un cadavre se raidissant