« C'est absolument crucial. » a déclaré le président de la FOTA, Luca di Montezemolo, sur le site internet de Ferrari, qu'il dirige également. « Pour nous, l'Amérique du Nord fait partie de notre histoire, avec des victoires importantes pour Ferrari à Sebring ou Daytona (voitures de sport). »
Si l'intérêt financier et promotionnel est indéniable, l'aspect sportif n'a pas été à la fête ces dernières années, notamment à Indianapolis. Le Grand Prix des Etats-Unis restera en effet tristement dans les mémoires : conseillées par le manufacturier Michelin qui n'avait pas su résoudre un problème rencontré en essais libres, les écuries chaussées par le "Bibendum" avait boudé l'extinction des feux et laissé seulement six monoplaces (elles, chaussées en pneus Bridgestone) en découdre sur la piste ! Le Grand Prix du Canada à Montréal n'avait, au contraire, jamais manqué de rebondissements, simplement des soucis la dernière saison, avec le bitume de la piste...
« Je me suis récemment remémoré quelques victoires de Michael Schumacher sur le tracé d'Indianapolis (2000, 2003, 2005 et 2006) qui était fantastique. » ajoute le transalpin, patron de la Scuderia. « Nous voulons y revenir car nous aimons les Etats-Unis ; cela a été notre principal marché financier pendant de nombreuses années et nous ferons de notre mieux pour courir à nouveau ici en Formule 1. »
« Nous savons que nous avons de nombreux fans ici. » conclut-il.