Je regroupe dans cette chronique les commentaires des deux derniers vins de cette série. Ils n’ont pas été dégustés dans cet ordre, Le Clos de Bèze de Drouhin a accompagné les noix de Saint Jacques grillées au thym, le Mouton Baronne 1986, quelques fromages, il n’avait pas été choisi au départ et fût rajouté à la fin du repas. Plus intéressant pour lui même que pour l’accord
Drouhin : Chambertin Clos de Bèze 1971
La robe orangée à brune, l’olfaction est intense, plus masculine que celle de l’Echezeaux : truffe, tabac, fruits cuits, notes d’oranges et de torréfaction, terre remuée, le vin entre en bouche, avec une sensation tannique maîtrisée, mais la structure se raffermit en s’installant dans le milieu de bouche, la sensation tannique est plus évidente, moins raffinée que sur les vins de la DRC, le vin s’étoffe, s’épaule, avec une chair plus lâche, la finale d’une bonne persistance est assez complexe dans le jeu des saveurs , mais toujours avec ce côté d’orange sanguine, de fruits cuits, mais épicés à très épicé. Noté 16,5
Pauillac Mouton Baronne Philippe 1986
La robe est profonde, jeune, avec un liseré de couleur sanguine à rubis, l’olfaction est parfaitement connotée « Pauillac « avec des arômes expressifs de cassis , de cèdre, de cigare, d’épices variées, et de mine de crayon, belle présence du vin dès l’attaque, des tannins, plutôt fins structurants, mais parfaitement enrobés, par un chair bien mûre, charpentant le vin dans un centre énergique, les fruits sont mûrs, mais frais, la finale est très persistante d’une bonne intensité, avec un cassis pur et des épices variées, l’équilibre océanique est séduisant . Noté 17-