Magazine France
Tout de suite, vous pensez à des grosses pointures, des Balkany, Tibéri, ou d'autres Dassault, Santini, mais non, faut pas exagérer quand même.
Notre courageuse justice, fatiguée d'être continuellement accusée d'être à la solde du politique, a décidé de prendre son courage à 2 mains et donc, de faire appliquer la loi sur les financements des campagnes.
Tiens, on chercherait des crosses à Sarkozy dont les comptes de la Présidentielle n'étaient pas des plus clairs ? Non, faut pas être naîf, On cherche bien des poux dans la tête à un ex candidat à la Présidentielle de 2007, ok, le problême, c'est que le candidat en question, c'est Gérard Schivardi, celui qui, un temps, très court, eu droit à quelques émissions du PAF.
Le Gérard Schivardi en question était intronisé bouffon médiatique pendant quelques temps, plouc invité à faire rire à ses dépens sur les plateaux ardisonniens.
Pensez donc une aubaine pour nos médias en manque de pittoresque, un type avec un bel accent de l'Aude, artisan maçon, ça aussi c'est exotique à la télé ; mieux, le gars représente un parti que personne ou presque ne connait et qui frôle les 0.5 % d'intentions de vote.
Que le même candidat se déclare en plus socialiste républicain et laîc sur les plateaux de Boboland entièrements acquis à la mondialisation heureuse, fût-elle forcée, renforce cette impression d'extra terrestre du PAF et du PPF ( paysage politique français ).
Vous ai-je dit qu'en plus il s'appelait Gérard ? Enfin, toutes ces raisons firent la popularité de Schivardi, ainsi peut être qu'un certain charisme et des convictions ancrées, tranchant sur le ton lisse habituel des pseudos débats où les diiférences d'opinions des intervenants ne sont pas toujours flagrantes.
Pour anecdotique qu'ait été son score, la présence de Schivardi en a énervé plus d'un, notamment avec cette polémique sur son droit à revendiquer le parrainage des maires de France.
La préidentielle passée, on avait un peu oublié le tonitruant Schivardi, là, i revient dans l'actu, rendu inéligible pour...avoir payé de sa poche une facture d'imprimerie.
Facture d'un montant colossal, pensez donc, 223.45€, le hic, c'est que le conseiller général de Ginestas aurait du ouvrir un compte de campagne, ce qu'il n'a pas fait.
Boum, les foudres de la Justice s'abattent sur lui, plus promptement et durement que sur d'autre élus, mis en cause, eux, dans des affaires où les sommes évoquée sont hors de proportions avec cette facture d'imprimerie.
Mais il faut bien que la justice redore son blason.
Voyez, passer à la télé ou faire de politique ne vous met pas à l'abri ( si, si, on y croit )