L’écatombe continue pour Fringe avec cet épisode loin d’être passionnant. Bref une semaine pour rien avec les deux épisodes diffusés coup sur coup jeudi dernier sur la Deux en Belgique. Ceux ci ne m’ont pas convaincu. On retombe à nouveau sur une histoire pas terrible et assez classique avec un happy end final. C’est loin d’être génial tout cela.
L’histoire commence pourtant à se mettre en place et Broyles commence enfin à dévoiler quelques secrets d’état à l’agent Dunham concernant les groupes de scientifiques faisant des expériences un peu partout dans le monde dont la mystérieuse organisation ZFT. Ce n’est pas très palpitant mais au moins le trucage de l’espèce de parasite ressemblant à une plante carnivore est super bien réalisé. C’est assez impressionnant avec tous les gros plans sur la bébête pas très gentille en train de bouffer le meilleur ami de Broyles. A lui aussi on essaye de lui trouver une personnalité et de le montrer moins monolithique mais ça ne passe pas.
L’épisode est calqué sur le pilot. A nouveau un agent du FBI est touché par un mal mystérieux, Walter le sauve et finalement celui ci se trouve être un traître. Walter aurait mieux fait de ne pas le sauver. L’expérience du jour me paraît à nouveau foireuse. Les réactions de Walter sont toujours aussi géniales mais il faudrait qu’il arrête d’essayer de faire parler les morts. Ça en devient ridicule. Après la dernière image imprimée sur l’œil, il nous sort la transmission de pensée entre un mort et un vivant à l’aide d’électrochocs. Je n’y crois pas vraiment. Et c’est cela le problème de la série. Le truc avec le paranormal c’est que plus c’est gros et plus ça marche. Les vampires, les fantômes, les extraterrestres, là j’accroche assez facilement. Fringe tente par contre de se rapprocher de la science pour nous expliquer que ces expériences sont possibles ou presque, mais on n’y croit pas. Hors la série est basée en grande partie sur ce principe de la science franchissant la barrière de l’impossible. Et pour le moment, ça ne fonctionne pas chez moi.
On apprend par contre que Peter servait de cobaye humain à son père quand il était petit. Et là, j’ai tout simplement trouvé cette idée géniale. Ça explique certaines choses ou en expliquera d’autres par la suite. Cela renforce la bonne dynamique de ce couple père et fils atypique. On comprend maintenant pourquoi la femme de Bishop l’a laissé tomber, mais ça n’explique pas pourquoi elle n’est pas partie avec le gosse sous le bras.
La confrontation entre Olivia et Jones est visuellement réussie. C’est très sombre, on pense au Silence des agneaux plus d’une fois. Par contre la partie au téléphone est limite une parodie de Qui veut gagner des millions avec le coup de fil à un ami. Et ça tourne carrément au ridicule avec les flics embarquant Olivia alors qu’elle reçoit la réponse à la dernière seconde. Elle aurait mieux fait de prendre le vote du public. Le coup de fil à un ami, on le sait tous, il ne sert généralement à rien car le copain ou la grand mère soit ne connaît pas la réponse, soit ne la comprend pas.
Quant à la vie privée d’Olivia, j’aurai bien aimé qu’elle reste privée car je n’en avais rien à secouer de sa romance à l’Allemande. C’est insipide, sans intérêt, des dialogues bateaux et surtout c’est monstrueusement cliché jusqu’au coup de téléphone interrompant leur douce étreinte. Autre problème, Olivia est toute contente de faire un mini trip en Allemagne. Mais mis à part un panneau en allemand dans la prison et de l’allemand dans les hauts parleurs de l’aéroport, on aurait pu se trouver n’importe où. Dans un sens, c’est bien car on évite les clichés locaux mais cela rend la série toujours aussi aseptisée et sans âme.
Bilan : Un épisode pas terrible du tout. On est là aussi dans la routine. On s’ennuie. La série aurait rapidement besoin de trouver de nouvelles idées. Comme on en est seulement au 7e épisode de la série, c’est assez inquiétant si on commence déjà à en avoir marre de suivre cette série. Rien n’est pourtant perdu et je suis certain que la série a la capacité de rebondir. Mais il serait désormais tant qu’elle nous montre ce dont elle est réellement capable plutôt que de nous ressortir à nouveau un schéma narratif certes efficace mais qui commence à être lourd. Ok, on a compris le principe, maintenant on peut passer la vitesse supérieure.
LES COMMENTAIRES (2)
posté le 03 juillet à 20:16
J'oubliais, si ça t'intéresse, paraît que la série devient plus intéressante vers la fin de la première saison
posté le 03 juillet à 19:45
Déjà, c'est pas un happy-end, tu sembles avoir rater la fin, de deux: ça ressemble plus à un Scolopendre qu'a une plante carnivore(???), vive la culture, de trois j'ai arrêté de lire a partir de la