Le Fonds de financement de la Couverture maladie universelle vient de rendre publique une étude sur l’accès aux soins des bénéficiaires de la CMU. Les résultats font apparaître que plus d’un quart (25,5 %) des professionnels de santé exerçant à Paris refuse de soigner les patients en situation précaire.
Principale raison invoquée par les praticiens : l’impossibilité de pratiquer des dépassements d’honoraires avec ces patients.
Les dépassements d’honoraires – soit la possibilité accordée aux médecins de secteur 2 (honoraires libres) de pratiquer des tarifs de consultations au-delà du remboursement de l’assurance-maladie – posent un problème croissant d’accès aux soins en France.
L’enquête a été effectuée à Paris fin 2008-début 2009. Elle a été réalisée par testing auprès d’un échantillon représentatif de 861 médecins (omnipraticiens, gynécologues, ophtalmologues, radiologues) et de dentistes parisiens.