*Dans une interview donnée au Nouvel Obs Nicolas Micro Sarkozy fait des aveux publics :
"Torapamavoa avait raison sur toute la ligne...J'ai commis des erreurs."
Torapamavoa s'invite dans l'interview...*
*N. O. – On se souvient encore de l’échange plutôt vif que vous aviez eu avec Laurent Joffrin, le patron de "Libération" – il vous reprochait d’avoir "instauré une forme de pouvoir personnel, voire de monarchie élective" –, lors de votre conférence de presse de janvier 2008...
N. Sarkozy. – Je ne l’aurais plus aujourd’hui. Pas seulement en raison de la considération que j’ai pour l’intéressé. Mais en raison de l’idée que je me fais de ma fonction. Est-ce de cela dont je suis le plus fier dans mon début de mandat ? Certainement pas.
Torapamavoa. - Avouons cher Président Leader minimo, que le fait de s'auto questionner si souvent pour donner une réponse à une question que l'on ne vous a pas posé, ressemble à s'y méprendre à une dissociation de votre personnalité, le syndrome Delon en version soft pour être clair.Mais encore, l'idée que vous te faites de ta fonction (idée évolutive, malléable et adaptée à la conjoncture) n'en est pas moins inquiétante pour autant.
N. O. – Tout récemment encore, à Bruxelles, vous avez éconduit un journaliste de l’AFP qui vous interrogeait sur les rebondissements dans l’enquête judiciaire sur l’attentat de Karachi.
N. Sarkozy. – Si ce journaliste m’avait demandé: "L’assassinat de nos compatriotes est-il lié à un différend franco-pakistanais à propos de commissions non payées ?", je lui aurais répondu que je n’en savais rien et qu’il fallait que la justice aille jusqu’au bout de la recherche de la vérité. Mais la question était : "Vous étiez ministre du Budget, vous souteniez Balladur dans la campagne présidentielle, il y a l’attentat de Karachi, est-ce que vous étiez dans le coup ?" Je fais de la politique depuis trente-cinq ans, je n’ai jamais été associé à un scandale quel qu’il soit, et pourtant on a enquêté sur moi sous tous les angles. Cela devrait vous rassurer d’avoir un président pointilleux sur les questions d’honnêteté. J’en ai connu d’autres qui disaient à la télévision: "Des écoutes ? Moi, jamais." Je ne suis pas capable d’une telle hypocrisie !
Torapamavoa - Wow Nico...Pourquoi que tu te l'enerve comme ça sur Karachi...
"jamais" associé à "aucun"scandale ?
Allez fermons les yeux ... :
piochons deux scandales au hasard :
Jeu de qui est cette phrase : «Tu sais ce que c’est d’être seul contre tous les Arabes ? De les avoir au téléphone ? Ils sont terribles, je te jure»
Honnêteté ?
Pas capable d'une telle hypocrisie ?
Entendez :
des écoutes ? moi ? bien sur !
(...)
N. O. – Dans les deux premières années de votre mandat, vous n’avez donc commis aucune erreur ?
N. Sarkozy. – Certainement pas : j’ai commis des erreurs. Est-ce que tout ce qui m’est reproché l’est injustement ? Non. Il faut un temps pour entrer dans une fonction comme celle que j’occupe, pour comprendre comment cela marche, pour se hisser à la hauteur d’une charge qui est, croyez-moi, proprement inhumaine.
Torapamavoa - Fallait il que vous l'avouassassiez ?
Reproches justifiés.
Entrer dans une fonction...se hisser...une charge inhumaine...
Si t'etais pas pret fallait le dire au lieu de faire n'importe quoi !
M'enfin y'en a qui t'ont croivu.
Ceci dit Mary poppins n'était pas toute fraiche non plus à l'époque.
N. O. – La soirée du Fouquet’s, au soir de votre élection par exemple, c’est le péché originel du sarkozysme: le CAC 40, les patrons de presse amis, le show-biz !
N. Sarkozy. – Lorsque le général de Gaulle est revenu au pouvoir, en 1958, il avait organisé une conférence de presse dans un grand hôtel parisien, l’hôtel La Pérouse. Un de vos confrères a écrit: "Le général de Gaulle a reçu les journalistes dans cet hôtel où il a ses habitudes." Notons que le standing du La Pérouse ne faisait pas alors débat… Je n’avais pas mes habitudes au Fouquet’s. J’observe d’ailleurs que les critiques sur mes amis, ma vie…
N. O. – …Votre côté bling-bling !
N. Sarkozy. – Ces critiques avaient commencé bien avant le Fouquet’s. Cela correspondait à une époque de ma vie personnelle qui n’était pas facile et où j’avais à me battre sur plusieurs fronts. Je n’avais pas attaché à cette soirée une importance considérable. J’ai eu tort. En tout état de cause, à partir du moment où quelque chose n’est pas compris et fait polémique, c’est une erreur. Et si erreur il y a, ce n’est pas la peine de la recommencer
Torapamavoa - Mon Chouchou !! Ce n'était pas facile alors je claquais la thune à qui mieux mieux.
Voilà un présage qu'il est bon !
Un aveu qu'il est doux !
Nous n'avons pas compris...donc polémique ..donc erreur...
Les gens sont trop cons de ne pas comprendre qu'ils ont un Président Blng bling dépensier clinquant grossier et acculturé...
(…)
N. O. – Lorsque vous vous attaquez à un humoriste comme Stéphane Guillon sur France-Inter parce qu’il prend pour cible DSK, Martine Aubry ou vous-même d’ailleurs, vous sortez de votre rôle.
N. Sarkozy. – Je ne m’attaque à personne même si je considère que traiter sur le service public Mme Aubry de "pot à tabac" n’est pas respectueux de la dignité des personnes.
Torapamavoa - pour ce qui est de la dignité des personnes vous repasserez..
Il faut voir la dignité de Gandrange...la dignité des sans papiers qui occupaient la bourse du travail ; la dignité des Afghans ...la dignité en banlieue...plan de banlieue..pan de banlieue. Point de banlieue.
N. O. – Mais c’est un humoriste qui dit cela.
N. Sarkozy. – Si M. Le Pen disait cela, je suis sûr que vous le dénonceriez.
Torapamavoa - oui !
amalgamons Humoristes et Racistes négationniste ... voilà un procédé élégant.
N. O. – Le prince doit laisser le bouffon faire son métier.
N. Sarkozy. – Je le pense tellement que c’est ce qui m’avait conduit en pleine campagne présidentielle à soutenir "Charlie Hebdo" dans son procès à propos des caricatures du Prophète.
Torapamavoa - Euh , il a dit le Prince là ...
Pas de réaction...
(on le pensait Roi ,nous...)
N. O. – Et ce Marseillais convoqué devant un tribunal pour avoir dit: "Sarkozy, je te vois", lors d’une intervention policière. Cette crispation autour de la protection de l’image du chef de l’Etat, c’est inquiétant pour les libertés.
N. Sarkozy. – Je suis désolé de cette affaire que j’ai apprise par la presse. C’est ridicule. J’en ai été choqué. Je n’ai porté plainte en aucune manière. Je ne comprends pas pourquoi cet homme a été poursuivi devant un tribunal de police. D’autres choses ont pu me blesser – et je n’ai pas réagi pour autant. Il y a des centaines de livres, d’articles dans lesquels je suis attaqué. Je n’ai jamais réagi, quoi que j’en pense. Je ferai ainsi tout au long de mon mandat. C’est le respect que je dois à ma fonction. Je ne peux pas réagir comme un simple citoyen, y compris au Salon de l’Agriculture !
Torapamavoa - il en aura fallu du temps pour comprendre !
N. O. – A la fin, à quoi vous jugerez que vous avez accompli la mission que vous vous êtes fixée ?
N. Sarkozy. – Je ne me regarde pas agir. J’agis. Je ne suis pas narcissique, je ne vais pas commenter ma propre action. C’est vous qui direz, librement, de manière critique, ce qu’il y a lieu d’en penser. J’ai un travail à faire. C’est mon devoir. J’ai pour moi-même et ceux qui travaillent à mes côtés une immense exigence, autour d’une obsession: moderniser notre pays. Faire en sorte que la France sorte plus grande et plus forte de la crise qu’elle n’y est entrée. Et je veux aussi que, quand je partirai, nous ne laissions rien à nos successeurs que nous n’aurions pu accomplir nous-mêmes.
Torapamavoa - Successeurs..."nous mêmes" ...Auriez vous déjà perdu en 2012 ?