C’était avec impatience que j’attendais ce jour. Plus de deux ans que j’attends de voir Lamb of God en France. Et ce n’est pas un bouchon sur le périph’ qui va y changer quelque chose.
Arrivés devant le Trabendo pour 20h, L’esprit du Clan est en train de finir son set. Dehors, il fait 30 degrés facile, à l’intérieur : n’imaginez même pas le sauna. On finit de mater le set du groupe français : le son est bon et le public a l’air motivé !
Place maintenant aux rois du métal américain ! Nous nous plaçons tout à gauche dans la fosse (histoire d’éviter l’exposition au pit) et les tests d’instruments promettent un son excellent. Seulement on déchante vite quand le groupe débarque sur scène. Le son est complètement saturé. La guitare de droite prend le pas sur le chant et même : LA BATTERIE ! Je me demande si c’est parce que nous sommes placés à droite ou si toute la salle a eu droit a cette bavure de l’ingénierie son… (si des gens placés ailleurs dans la salle peuvement infirmer ou confirmer ?).
A part ça, la foule est à fond et c’est un déballage de morceaux du dernier album que nous sort le groupe. L’intro de The Passing est directement enchainée sur In Your Words (comme sur l’album) et ça groove d’entrée avec un matraquage de caisse claire ! Malgré le son bancal, on connait les chansons, on devine ce qui se passe donc devant nous et la foule se pousse gentiment.
Il faut être clair, le groupe est là pour présenter le dernier album, on aura droit à la moitié de l’album facile : le single Set To Fail, le violent Contractor et son Garan-fucking-teed, Broken Hands, etc.
Seulement voilà, le groupe est fier de nous annoncer que c’est la première fois en France qu’ils jouent sold-out (effectivement, la salle est plus que pleine). Ils ont décidé de revenir aux bases et nous sorte un magnifique Vigil pour nous remercier. Grosse déception par contre, je m’attendais à pas mal de morceaux d’Ashes of the wake et Sacrament mais on aura seulement droit à Walk with me in hell (E.N.O.R.M.E !) et Redneck (E.N.O.R.M.E!) pour Sacrament (je m’attendais à un magnifique Pathetic qui n’est pas venu ou à Descending ou Blacken the cursed sun) et pour Ashes of the wake : Laid To Rest (single oblige) et Now you’ve got something to die for (vraiment puissante en live). J’aurais apprécié The Faded Line, Omerta, Hourglass ou même Break You…
Bref, malgré un très bon set d’une heure et quart, on sort de la un peu frustré par la qualité du son et du choix de morceaux joués même si la prestation live du groupe est impressionnante : le jeu de Chris Adler est vraiment surpuissant, ne parlons pas des gratteux qui jouent à la vitesse de l’éclair… Quand aux vocales de Randy Blythe, elles sont impressionantes. Il lâche sans arrêt des « motherfucker» et nous remercie d’avoir remplis la salle. On apprendra aussi (même si on le savait déjà) qu’ils viennent de Virginie (il le dira deux ou trois fois).
C’est l’heure de se quitter et quelle chanson est choisie pour ça ? BLACK LABEL !
Le pit s’enflamme et c’est l’heure du wall of death final…
Le mal de cou va se faire sentir : 1H15 de headbang, le corps s’en souvient forcément.
La tête, elle, chargée de larsens, n’attend qu’une chose : la date de leur retour en France…