Bon à la base, j’avais prévu de vous parler de mes sacs dans l’ordre de leur arrivée, ce qui fait que jusqu’à maintenant, je vous ai parlé de sacs de 2003, 2004… autant dire d’antiquités !
Bruno est arrivé chez moi par un double concours de circonstances. Le premier étant la petite invite à conso : « Moins 10% sur les produits déjà soldés » et le deuxième : le fait que mon bien chez Twee commençait à s’abimer.
Je m’en vais donc, le troisième jour des soldes (on sait que le premier jour des soldes est les jour des mamans… grrrr, et on sait que le deuxième jour des soldes j’ai été frappée par une forte loi de Murphy…)
Je m’en vais donc le troisième jour des soldes légère et court vétue, rue Jacob afin de « juste » jeter un œil. Malheureusement, je crois que je n’ai jusqu’à ce jour (enfin, jusqu’à hier) jamais réussi à sortir du 1 de la rue Jacob les mains vides…
Et forcément, vendredi, j’en ressors avec Bruno. Sublime, en cuir grainé Moka, tout doux. De toutes façons, ayant laissé mon Twee en réparations, je ne pouvais pas repartir avec mes petites affaires dans un sac en plastique, il me fallait forcément un sac… et -30%, ca commence à être difficile à refuser. Bref !
Or donc, voilà la bête :
Bruno est Bobo-Chic, voilà ce qui pourrait le définir le mieux.
Bruno est une besace de bonne taille (ne contenant pas de format A4, mais logeant facilement Zippy Wallet, pochette maquillage, appareil photo, carnet, lunettes, porte monnaie, clés, téléphone, doudou et petit jouets…
« Logeant facilement », et c’est bien là que le bât blesse ! Car si le sac était moins logeable, on le chargerait moins… Car la clé du mystère est malheureusement bien là : ton Bruno, point trop tu ne chargeras, car si non, bandoulière en pâtira.
Alors, pour être tout à fait honnête, la vendeuse annonce la couleur sans détours, la lanière est fragile. D’ailleurs d’entrée de jeu elle propose de la remplacer par une bête bandoulière en cuir.
Le truc, c’est que la bandoulière en cuir, elle casse le look de Bruno. Alors je me dis : « Bah, elle tiendra bien l’été, et à la rentrée, je passerai prendre la bandoulière un peu plus large, plus longue, en cuir moka et ca ira bien… » Sauf que non, ca ne va pas bien ! Dès lundi soir, la bandoulière, devrais-je dire lanière a commencé à se dégueniller. Elle n’est maintenue sous le cuir que par du sparadrap rouloté ! Et pas joli-joli le déguenillage…
Alors, soit… Jéjé nous fait un sac plus délicat, plus femme, mois vadrouille, avec des frangettes toutes mimi et une bandoulière à lanières superbe, mais qui tient trois jours ! Moyen moyen…
Mardi matin, je fonce donc rue Jacob. La vendeuse (pas celle qui me l’a vendu) me dit que je dois certainement trop charger mon sac… Soit. Mais quand même au bout de trois jours !!! Bien sûr, elle me donne une lanière de rechange, qui ne peut être mise ne place qu’après coupage de la précédente… Dommage pour le système de rechange de lanières… un mousqueton n’aurait pas été le bout du monde, si ?
Donc le Bruno au final ?
Au final ca va que je l’ai eu en soldes, mais franchement, je trouve son prix disproportionné : 470€. Le cuir est certes beau, la forme originale, mais il manque un vrai travail de conception du sac. Dommage pour un créateur qui se gratte la tête pour trouver les trucs qui nous rendront notre vie de femme plus simple grâce à ses sacs… Perso les sacs à bandoulières en petites lanières-très-jolies, je passe.