Agence mondiale aux énergies renouvelables

Publié le 01 juillet 2009 par Dominique Lemoine @lemoinedo

La toute nouvelle agence mondiale dédiée aux énergies renouvelables IRENA (International Renewable Energy Agency) a désigné le 29 juin sa directrice générale. Il s'agit de madame Hélène PELOSSE qui était jusqu'à ce jour directrice adjointe du cabinet du ministre JL BORLOO
Lors de cette réunion, l'IRENA a également décidé que son siège serait installé à ABOU DHABI. La désignation d'un pays du sud, pétrolier de surcroit, pour installer le siège de cette nouvelle agence est le symbole que cette agence est celle de toutes les réconciliations : parce que les sources d’énergie renouvelables sont parfaitement et équitablement réparties sur la planète, "IRENA sera le catalyseur d’un grand rééquilibrage mondial" a déclaré Jean Louis BORLOO à Charm-El-Cheikh ce lundi 29 juin en défendant la candidature française.
En janvier 2009, 76 membres fondateurs, s'étaient réunis pour le lancement d'IRENA. A Charm- El-Cheikh, le groupe s'est agrandi et maintenant plus de 140 pays membres adhèrent dont des pays pétroliers comme le Koweit, Bahrein, les Emirats Arabes Unis, l'Angola, les Etats-Unis).
Cette mobilisation traduit l’espoir que le monde met sur les énergies renouvelables mais rend également compte des avancées technologiques en matière d’énergie éolienne, solaire thermique, thermodynamique et photovoltaïque, géothermique, biomasse, hydraulique.....
Les énergies renouvelables représentent encore une faible part dans le bouquet énergétique mondial. La part des renouvelables est évaluée à environ 18 % de la consommation, avec deux technologies phares que sont l'hydraulique et la biomasse (15 %).
Les autres énergies renouvelables représentent actuellement que quelques % malgré les gains acquis ces dernières années : le coût de l'électricité solaire a chuté de près de 60% ces dix dernières années et celui de l'électricité éolienne a chuté de 80% entre 1980 et 2007 alors que la puissance des éoliennes a explosé, surtout pour les éoliennes offshore.
Dominique Lemoine