"La politique étrangère d'Obama
est déjà un échec. Pourquoi le Président refuse-t-il de la reconsidérer ?
Pourquoi, lorsque le sang coule dans les rues iraniennes, Obama veut-il toujours apaiser les mollahs ? Pourquoi, alors que le Vénézuéla menace d'envahir le Honduras pour supporter
Zelaya, Obama se tient-il du côté de Zelaya contre les démocrate honduriens ? Pourquoi, alors que les Palestiniens refusent toujours le droit à l'auto-détermination au peiuple hébreu,
veut-il priver 500'000 Israéliens de leur logement ? Pourquoi, alors que la Corée du Nord menace d'utiliser ses missiles balistiques contre les Etats-Unis, refuse-t-il d'autoriser
l'USS John McCain à aborder le navire nord-coréen illégal que [les Américains] trace[nt] depuis deux semaines ? Pourquoi, alors que le gouvernement du
Soudan continue d'assassiner des Darfuris, cette administration clame-t-elle que le génécide au Darfour est terminé ?
La seule réponse logique à cette question est que la politique étrangère de Barack Obama est la plus dogmatique depuis Carter. Si, lorsqu'Obama a pris ses fonctions,
on pouvait s'interroger sur sa vision internationale - pragmatique, ou dogmatique
-, les six premiers mois de sa présidence permettent de lever les doutes. Obama est mû par une idéologie extrémiste et antiaméricaine qui le pousse à minimiser l'importance de la démocratie et se
ranger du côté des dictateurs anti-américains contre les alliés de son pays.
Comme Carter avant lui, Obama pourra un temps cacher ses échecs de politique étrangère à son opinion publique , car celle-ci sera occupée à mesurer ses échecs en politique intérieure. Mais au
final, sa dévotion aveugle à son idéologie radicale le conduira aux extrêmes ; ses échecs prendront alors une dimension critique.
Et ils s'effondreront avec lui."
Caroline Glick,
THE JERUSALEM POST
30 juin 2009