La leçon de blog

Je ne voudrais perdre et vous faire perdre du temps sur l’historique et les nuances, mais lorsque le Web s’est ouvert aux individus, il y a eut les Pages personnelles. Il suffisait d’avoir un fournisseur d’accès (FAI), un éditeur HTML et un logiciel de FTP – tout ces mots se trouvent dans une recherche sur Google ou autres. On ne va pas s’attarder sur les sites et et les domaines. Ensuite, quelques années plus tard, sont arrivés les éditeurs Wiki ; les portes étaient ouvertes pour la création de blogs ; ceux hébergés gratuitement sur un support en faisant cadeau à ses abonnées ; LeMonde, par exemple. Et puis ceux – comme ce blog-ci – dont vous payez et le nom de domaine (blogoloviersc) et l’hébergement (OVH). Wordpress, lui, reste le Wiki offrant d’autres services bien agréables et utiles.

Les premiers blogs étaient à la limite des sites, tout en offrant le moyen de commenter – c’est la grosse différence entre sites et blogs. C’étaient, particulièrement, des carnets intimes pouvant être lus par tout un chacun. C’était aussi la grande époque des dances de Google pour le calcul du Page Rank. Mais je m’égare. Ceci seulement pour dire que je croisais bien des gens s’occupant de toutes ces choses sur les Forums WebRankInfos et Webmaster Hub. Plusieurs personnes se retrouvant dans mes Liens permanents viennent de ces époques …

Ce n’est pas le propos, sauf à bien spécifier que toute page se retrouvant sur le Web participe de la notion d’Hypertexte ; les liens. Que ceux-ci soient permanents (colonnes latérales) ou se trouvent au sein des articles – ce que réalise quotidiennement ces Revues. Se moquer, ignorer les hyperliens équivaut à écrire sur du PQ. Et, alors : inutile d’encombrer Internet. C’est comme ces livres inutiles encombrant les librairies et bibliothèques. Inutiles et hypocrites car, bloguer c’est vouloir être lu. Partant, il ne faut pas être égoïste et avoir la reconnaissance du ventre ; c’est une expression … C’est pourquoi j’insiste souvent sur les échanges de liens (backlinks). C’est pourquoi – entre autres raisons – j’ai quitté LeMonde dont les liens étaient cachés aux moteurs (nofollow) ; car il ne suffit pas qu’un lien puisse être cliqué ; il faut encore que les robots des moteurs puissent le suivre. C’est pourquoi, aussi, je m’énerve un peu contre des blogueurs n’ayant jamais fait face à des montagnes de spams et désactivant les Trackbacks. Oui : bloguer, c’est s’intéresser à son référencement ; dans le cas contraire, voir plus haut …

Depuis, l’amie Annie aurait découvert que les blogrolls (des colonnes) ne seraient plus pris en compte par Google et que seuls compteraient, lors, les liens placés dans des billets.

Je connais des personnes n’aimant pas les billets avec plein de liens. Mais c’est le propre de mes Revues et c’est ce qui compte pour votre référencement. Je vois deux avantages aux liens et les deux sont mes marottes : sourcer un propos, l’illustrer d’un exemple, d’une définition, d’une explication ; c’est un soucis pédagogique. Le second est le propos de cet article.

Citer, mentionner un article c’est le faire remarqué par les robots des moteurs, c’est – en ce qui concerne mes Revues – me rendre la monnaie de ma pièce. Comment faire, car mal faire rend le lien moins utile. Ne pas lier sur le nom du tenancier du blog. Ne pas lier l’index, l’accueil du blog. Lier un billet avec son titre. Le faire pour ces Revues n’est pas toujours évident car je parle de trop de choses à la fois et là, alors, il faut ajouter le numéro du paragraphe visé pour le confort de vos lecteurs. Exemple : vous parlez de widgets ; liez Le retour du blogoliviersc dans IE (§3) et le tour est joué.

Une solution simple aussi : à la toute fin de votre article, vous placez un « Ils en parlent aussi« , un « voir aussi« , un « ça peut vous intéresser»  et vous mentionnez les articles que vous désirez faire ressortir. Exemple, pour Michael J : R.I.P. Michael & Farrah, etc … Ca ne pollue pas votre article, ça peut servir à vos lecteurs, ça sert aux blogs que vous liez. Et c’est bon aussi pour vous !

PS : tout le monde aura reconnu d’où vient le titre : La leçon de piano.