Le Pays castelroussin - Val de l’Indre organise une campagne de ravalement de façades. A la clé, une subvention pouvant aller jusqu’à 2.000 €.
Organisées par les collectivités, les Opah permettent de remettre sur le marché des logements insalubres, et surtout d’améliorer le bâti dans les communes. En effet, des maisons qui tombent en ruine dans un centre bourg, cela peut faire mauvais effet. Le Pays castelroussin - Val de l’Indre a donc lancé il y a trois ans une Opah qui s’achèvera en 2010.
Parallèlement, il vient de démarrer une campagne de ravalement de façades sur quatorze communes de son territoire (hors territoire CAC, voir ci-dessous) : « Le but de cette opération de ravalement est l’embellissement des villes, des centres-bourgs et de certains gros hameaux, explique Sylvie Quillon, chargé de mission au Pays castelroussin. Elle concerne essentiellement les logements visibles depuis le domaine public. »
Contrairement à une Opah, soumise à un plafond de ressources, cette opération « ravalement » est ouverte à tous les propriétaires, sans condition de ressources. La subvention accordée est de 20 % du montant des travaux, si les travaux n’excèdent pas 10.000 €. L’aide peut donc aller jusqu’à 2.000 € maximum.
Comment faire pour bénéficier de cette subvention ? « Me contacter, conseille Sylvie Quillon. Surtout ne pas commencer les travaux avant d’avoir étudié le dossier avec nous. Les propriétaires ont le libre choix de l’entreprise, mais il faut quand même respecter un cahier des charges architectural. Il ne s’agit pas d’un simple coup de peinture. Les montants de subventions que nous avons distribués jusqu’à maintenant vont de 420 € à 2.000 €. »
Depuis le lancement de l’opération il y a un mois, vingt-huit propriétaires ont déposé un dossier. L’opération « ravalement » est financée à 60 % par les collectivités (communauté de communes Val de l’Indre Brenne, Pays castelroussin, les communes de Buzançais et Coings) et à 40 % par la région Centre. « Nous disposons de 250.000 € de subventions à distribuer pour ces ravalements », souligne Sylvie Quillon. Alors, à vos calculettes : ce serait dommage de s’en priver.
source: la Nouvelle Republique