Blame!

Killy est un enquêteur à la recherche d’un terminal génétique (et d’un porteur de gènes sains). Il travaille indirectement pour le compte d’un certain bureau gouvernemental, instance de la résosphère. Au cours de sa quête, il rencontre Shibo, une scientifique qui se propose de l’accompagner. Shibo et Killy doivent faire face à des silicates, ainsi qu’à des sauvegardes, étranges créatures poursuivant un but bien précis dans une guerre technologique où il n’y a ni pitié ni prisonniers.

Blame! est un extraterrestre parmi les autres mangas. Sorte de “Donjons et Dragons” cyber-post-apocalyptique, ce manga nous entraine dans le monde cauchemardesque de Killy, héros unique et déroutant par son calme en n’importe quelles circonstances.

L’histoire est complexe et n’est pas à la portée de tout le monde à cause du manque d’explications qui arrivent vraiment une par une (et pas rapidement). On peut perdre patience dans ce labyrinthe cyber-gothique mais bien mal inspiré celui qui lacherait l’histoire en cours de route.
L’univers est chaotique mais tellement jouissif et le dessin y est pour beaucoup avec des décors ahurissants et détaillés si bien qu’il faut prendre son temps pour bien voir TOUS les indices laissés. Mis à part les décors, les personnages ont un look particulier, très filiforme et sont totalement inexpressifs mais cet acte délibéré fait son effet et rend Killy encore plus charismatique.

Bon j’admet que parfois, Blame! est difficle à lire par son manque de dialogues, son décor très fourni et se destine essentiellement aux adultes. Mais le style punk-cyber-gothique est tellement incroyable que l’on ne peut que se plonger avec joie dans ce manga.

Ne vous braquez pas sur le 1er tome où il n’y a quasiment pas de dialogues et d’explications. La suite vous éclairera un peu plus mais encore une fois, c’est un manga très complexe. Mais vous ne serez pas déçu pas ce chef d’oeuvre. Voyez plutôt Blame! comme une sorte d’énigme que vous devez résoudre en même temps que le héros.

Je déconseille les 6 OAVs qui sont franchement ratés, ne retranscrivant que partiellement l’ambiance unique du manga.