Une sombre affaire de livre impayé par Michel Drucker, qu'il avait commandé à Calixthe Beyala : elle réclamait 200.000 € pour le livre écrit, mais que le présentateur ne souhaitait pas lui verser. Portée devant les tribunaux, l'affaire vient d'être jugée... en défaveur de l'auteure.
Et cette dernière doit regretter la liaison qu'elle prétend avoir entretenue avec Michel Drucker, puisque la 3e chambre du Tribunal de Grande Instance de Paris l'a déboutée dans sa demande. Selon lui, elle a « réalisé une synthèse des réponses apportées par Michel Drucker », mais seulement pour trois des 12 questions. Qui plus est, le travail ne semble pas porter la moindre trace de sa personnalité, aussi la loi sur le droit d'auteur ne saurait s'appliquer.
Et le TGI en rajoute une couche, puisque « le travail de Mme Beyala n'est donc qu'un travail technique et elle ne peut revendiquer une quelconque qualité d'auteur ». Michel Drucker est cependant condamné à verser 1 € de dommages-intérêts à titre de compensation.
Faire appel : on ne parle pas de droits d'auteur
Une situation qui ne convient ni à Calixthe, ni à son avocat, puisqu'ils ont décidé de faire appel : « Mon avocat et moi n'avons pas réclamé de droits d'auteurs. Nous voulions que je sois payé pour un travail que j 'ai effectué. Ce qui n'est pas du tout la même chose. La juge entretient la confusion dans l'esprit du public en parlant de droits d'auteurs alors qu'il s'agit d'un livre qui n'allait pas être à mon nom, mais au nom de Michel Drucker.
La juge est-elle une spécialiste de la littérature ? A t-elle fait appel à une spécialiste de la littérature pour savoir que le manuscrit n'était pas empreint de mon style ? Je ne crois pas », rapporte l'AFP. Pour l'auteure, cette « décision est contradictoire et absurde dès lors que le tribunal a reconnu l'existence d'un travail effectué qui mérite donc salaire ».
La suite des événements devant la Cour d'Appel...