Dans le débat sur la Burka qui a eu lieu ces derniers jours dans la foulée du discours du Président de la République, de nombreux arguments ont été opposés au port du voile intégral: incompatibilité avec une culture laïque, respect des droits de la femme, pratique contraignante, radicalisation des discours communautaires, etc.
Il est pourtant un argument qui est passé sous silence, et qui mériterait un peu plus de publicité: il s’agit du risque que le port de la Burka pose sur la santé des musulmanes pratiquantes. En effet, qui dit Burka dit absence d’exposition au soleil. Or sans soleil, les femmes, et surtout les femmes d’un âge avancé, développent des carences en vitamine D, avec une incidence sur des problèmes de santé, de type malformation osseuse, fracture du bassin, etc. Sans parler des risques lors des grossesses et des accouchements.
Bref, ce n’est pas sans raison que l’ostéoporose touche les pays du Maghreb ou d’autres pays à forte majorité musulmane. Lorsque la pratique religieuse pose de tels problèmes de santé, le débat mériterait de s’élever au-delà des simples approches politiques ou communautaristes, surtout dans un pays comme le nôtre.
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