Ça va méchamment faire péter les biceps le 1er juillet, à la Société des culturistes qui souhaite mettre en accusation un illustre criminel, qui aura plus fait pour populariser l'art que ma concierge pour me remettre correctement mon courrier.
Qui n'Andy mots consent
Warhol Andy aura de nouveau son quart d'heure de gloire, après avoir connu une vie de consécration, en passant à 20 h 30 devant un tribunal pris en flagrant délire de parodie judiciaire. Et c'est une honte que les autorités politiques parisiennes, en l'occurrence la mairie du CIe arrondissement s'associent à pareille infamie, visant à traîner dans la boue la haute estime que nos concitoyens se font de la justice dans leur pays.
Surtout depuis qu'elle s'est fait remanier. Enfin...
Demandons-nous en même temps ce que des gens adeptes du culte du corps ont fait de leurs dernières années : les ont-ils passées assidûment dans des lieux destinés à conquérir la culture, où dans des salles de sports où le temps perdu à se faire suer les aura éloignés de lectures saines et enrichissantes ?
Bon. Alors. Un peu de rigueur intellectuelle que diable !
Le mythe Warhol passé devant les tribunaux
Et parce que Warhol Andy fut un mythe, les voilà désireux de le déconfire, ce mythe ? Un deuxième procès qui aura pour but de confronter le libre créateur, sous la haute et incompétente présidence d'Alexandre Duval-Stalla, à sa victime, Marc Fumaroli, pour qui l'art (content pour rien ?) contemporain ne fut qu'un « gigantesque bluff ». Et Warhol en serait le pape...
Placé sous l'égide de Barrès ou Dali, pour ce qui est de la farce, nous vous invitons chaleureusement à réserver vos places pour un procès qui s'annonce riche en couleurs.
Et culture, bien évidemment. Faut pas délirer non plus...