Après Orange c’est au tour de Bouygues Telecom de faire un passage au tribunal. Cette fois ci l’opérateur devra se défendre contre les accusations portées par le « Rassemblement pour des écoles sans pollution électromagnétique » au sujet des antennes-relais au TGI de Lyon.
Cela fait deux ans que le Rassemblement pour des écoles sans pollution électromagnétique (Respem) se bat contre Orange pour que l’opérateur désinstalle une antenne relai qui avait été placée dans une cheminée juste au niveau de la cour de l’école Gerson-Lyon.
Les arguments qui se sont opposés lors du procès en mai dernier sont les suivants :
- L’avocat des parents d’élèves de l’école estime que l’antenne relais de Bouygues est « une épée de Damoclès sur l’école Gerson ». Il exige donc le retrait définitif de l’antenne, et réclame 5000 euros de dommages et intérêts au nom du principe de précaution.
- De son coté l’avocat de Bouygues ne voit pas de risque à ce dispositif et insiste qu’il n’y a « pas de trouble anormal du voisinage car il n’y a pas de preuves de la dangerosité des antennes-relais ». Il considère même le procès comme un « procès de l’angoisse de quelques parents » pas assez avertit pour débattre sur le sujet.
Le verdict est attendu pour le 15 septembre prochain.
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