Les revenus ont augmenté de 6% à 1,46 milliards de couronnes mais le prix du carburant durant une bonne partie de l'année, la baisse de la demande et probablement une mauvaise gestion/stratégie ont détérioré les résultats de l'opérateur national.
L'entreprise n'a plus connu la rentabilité depuis 2006 et a mis en place un vaste plan d'économies tout en proposant de (trop?) nombreuses nouvelles destinations.
Des vols de Tallinn vers St Pétersbourg et de Tartu vers Stockholm sont déjà prévus.
Estonian Air a aussi profité des départs respectifs de KLM et Easyjet -toujours présent vers Londres- pour relancer ses lignes vers Amsterdam et Berlin.
Estonian Air dessert ses 22 destinations européennes avec 6 appareils. Deux Boeing achetés dans les années 90 ont été abandonnés et devaient être remplacés en Avril par des Bombardier CRJ900 de 90 sièges. Ceux-ci présentent cependant des retards de livraison et Estonian Air se refuse à donner une date.
Ces 3 nouveaux appareils permettraient d'ouvrir de nouvelles lignes vers Zurich et Dusseldorf et de voler plus fréquement vers Bruxelles, Moscou et Paris
L'entreprise a cependant besoin d'un partenraire stratégique fort pour survivre. Après le refus du gouvernement estonien de se séparer de ses 34%, SAS a annoncé son désir de se séparer de ses 49% dans Estonian Air afin de se concentrer sur le marché nordique. La banque d'investissements Cresco possède les 17% restant.