Je viens de regarder la vidéo sur TechTocTV intitulée « Le recrutement d’un Community Manager est-il nécessaire ? » où l’on y retrouve la souriante Patricia Gallot-Lavallée qui s’exprime sur les problématiques et les fonctions de ce nouveau métier, à la croisée des chemins entre le RP, le marketing, le service client et l’éditorial.
Les interlocuteurs nous parlent de cet acteur, cet animateur qui tend l’oreille, écoute tout en étant en mesure d’associer des objectifs de structuration de l’information, d’e-réputation et de personal branding.
Le synthéticien de John Brunner
A la fin de cette vidéo très intéressante, les interlocuteurs disent “ne pas aimer le terme de manager”, francisé mais trop top-down et pas assez vertical. Dans ce qu’ils évoquent, le community manager, l’homme/la femme qui créé(e) du lien, qui veille, qui tent l’oreille et retranscrit, me fait farouchement penser au terme de “synthéticien”, dans le livre de John Brunner intitulé “Tous à Zanzibar” (1968). Dans cet ouvrage de science-fiction, le personnage principal est un synthéticien, c’est-à-dire un professionnel de la veille, de l’intelligence économique, à l’écoute et capable de lobbying et d’influence si besoin.Ce néologisme est intéressant, car ex-nihilo, il ne fait référence à aucun schéma préconçu tel que “manager”.