1 700 000 000 000 euros (presque le PIB annuel de la France).
On entend aussi souvent des termes comme :
Capitalisme (financier, rhénan, anglosaxon, etc.), Libéralisme, Néo-libéralisme, Ultra libéralisme, Subprime, Mondialisation néo-libérale, Globalisation, Solvabilité des banques, etc.
Voici un rappel des définitions de ces mots qui sont utiles à la compréhension de l’économie dans le monde contemporain (monde moderne).
Capitalisme : Système économique fondé sur la déclaration de principe : "la propriété privée est un droit naturel" et "la recherche de l’intérêt individuel mène spontanément à l’intérêt collectif" - "la somme des intérêts individuels recherchés par chacun d’entre nous doit nous mener spontanément à l’intérêt collectif".
Capitalisme rhénan : Très confondu en général avec le Kéynésianisme (mais à juste titre je pense). Le capitalisme rhénan (du latin Rhenus, « le Rhin ») désignait au départ le capitalisme germanique né juste après la deuxième guerre mondiale et celui de toute l'Europe occidentale entre les années 50 et la fin des années 70. En gros, c'est un capitalisme assez régulé dans lequel les partenaires sociaux ont leur mot à dire.
Capitalisme anglosaxon : C'est le capitalisme où ce sont les investisseurs institutionnels et les fonds de pension qui ont l'influence déterminante.
Capitalisme financier : Il n'y a pas vraiment de définition exacte du "capitalisme financier". Mais on peut le définir ainsi : système économique fondé sur la déclaration de principe "Tout pour l'actionnaire".
Libéralisme : C'est d’abord une philosophie politique née à la suite du siècle des Lumières, qui assure la primauté de l’individu et déclare tous les individus libres et égaux. Jusque là ça va (je me sens par exemple très libéral !). Mais c'est aussi devenu une doctrine économique que l’on peut résumer ainsi : "rien ne doit entraver le marché, rien ne doit entraver son fonctionnement » et donc le «politique» doit reculer devant l’«économique».
Néo-libéralisme : C'est une sorte de radicalisation du libéralisme qui s'est imposée dans plusieurs pays à partir du début des années 80. Propulsé par Margaret Thatcher et Ronald Reagan, le néo-libéralisme se caractérise notamment par l'ouverture de nouveaux domaines d'activité à la loi du marché (privatisation des services publics), la libre circulation des capitaux (les actions) sur un marché mondial.
Il faut bien comprendre cette notion de "libre circulation des capitaux" parce que c'est là le nœud du problème de la crise financière que nous vivons. La crise dite des "subprime" (voir définition plus loin) a commencée aux Etats-Unis et s'est propagée à toute la planète.
Mondialisation néo-libérale : La mondialisation (ou Globalisation en anglais) concerne l'ensemble des échanges économiques devenus mondiaux et qui satisfont les critères suivants
- Libéralisation du commerce, supprimer les barrières douanières.
- Concurrence libre de toutes les entreprises dans le monde. Au sein de l'Europe, on l'appelle "concurrence libre et non faussée"
- Libéralisation des mouvements de capitaux, c'est à dire la suppression du contrôle du mouvement des capitaux.
Solvabilité des banques : elle traduit l'aptitude de l'entreprise à faire face à ses engagements en cas de liquidation, c'est-à-dire de l''arrêt de l'exploitation et de mise en vente des actifs. Une entreprise peut donc être considérée comme insolvable dès lors que ses capitaux propres sont négatifs : elle doit alors plus qu'elle ne possède.
Subprime : C'est une forme de crédit hypothécaire, apparue aux États-Unis et destinée aux emprunteurs à risque. C'est bien entendu l'origine de la crise financière actuelle qui va sans doute être appelée dans les livres d'histoire "la crise financière de 2009". Pour bien comprendre l'origine de cette crise, lire : Crise financière : petite fable immorale
Pour finir, je reviens encore une fois sur ce blog à la proposition du visionnaire candidat Sarkozy pendant la dernière campagne présidentielle concernant le crédit hypothécaire.
«Je propose que ceux qui ont des rémunérations modestes puissent garantir leur emprunt par la valeur de leur logement.»
Nicolas Sarkozy, un an avant la crise financière actuelle