S'il existe une loi des séries, malheureusement, il faut constater qu'elle s'applique aussi aux catastrophes aériennes. Le vol 626 de la compagnie Yemenia Airlines (compagnie détenue à 51% par l'État du Yemen et à 49% par l'Arabie Saoudite), un Airbus A310, a disparu des écrans en phase d'aterrissage. Plusieurs facteurs pourraient être à l'origine du crash : d'une part, une météo très défavorable, d'autre part, une erreur lors d'une remise de gaz. Il y avait 153 personnes à bord.
Yemenia Airlines ne figurait pas sur la liste noire des compagnies peu sûres dressée par l'Europe. Elle venait, d'ailleurs, en 2007, de commander 6 à 10 nouveaux aéronefs. Toutefois, le baromètre de securvol ne classe Yemenia Airlines que dans la catégorie C (sous réserve) sur cinq catégories possibles. J'observe d'ailleurs qu'Air France ne figure pas en catégorie A, mais en catégorie B seulement. Ce baromètre est un bon indicateur de la sécurité des compagnies aériennes et s'appuie sur une méthodologie solide, celle de l'Observatoire de la Sécrutié Aérienne et du Tourisme (Attention, site payant).