Jean-Marie Sevestre a été interviewé sur Le Figaro, sur les moyens qui sont mis en place dans les pôles culturels en terme de marketing: c’est à dire placer au meilleur endroit stratégique un livre pour qu’il se vende bien.
Il explique que des réseaux sont mis en place dans toutes les librairies du groupe Sauramps, ce qui permet aux employés de s’informer tous les jours des ventes sur l’ensemble des librairies. De cette manière on peut comprendre pourquoi un livre se vend bien à tel endroit et pas dans un autre. Il cite une exemple: Vies et opinions philosophiques d’un chat, d’Hippolyte Taine, est un livre publié par Rivages en 2008 qui a été placé près des caisses en tête de gondole. Il se vend tellement bien, qu’il y a un réassort tous les jours dans les rayons.
Jean-Marie Sevestre se refuse à pratiquer la politique de la plupart des librairies à savoir : 20% des titres réalisent 80% des ventes, comme dans l’industrie de la musique. Lui, préfère avoir un fonds important, constitué de 80% de livres vendus à l’unité, avec parfois des livres vendus à un, deux ou trois exemplaires sur l’année.
Pour augmenter les ventes, Jean-Maris Sevestre a mis en place plus d’activités dans ses librairies. A savoir, des organisations de rencontres avec des auteurs ou encore des clubs de lecture pour les jeunes lecteurs.
Toutes les librairies utilisent ces techniques de marketing (du moins celles de taille moyenne et grande), et actuellement pour vendre un livre, le conseil du vendeur ne suffit pas, l’agencement même de la librairie est d’une importance capitale.