Bien que ce soit peu probable, c’est théoriquement envisageable. Avant ce dernier tour des matches de poule les quatre nations britanniques fondatrices du Tournoi sont en situation de se faire éliminées pour la suite de la Coupe du Monde.
L’Angleterre tenant du titre au profit des Tonga, le Pays de Galles au profit des Fidji, l’Ecosse au profit de l’Italie et l’Irlande au profit de l’Argentine ou de la France.
Est-ce une bonne chose ? Pas vraiment. Ne serait-ce que pour l’économie du rugby devenu désormais professionnel. Ces nations émergentes, au moins pour les trois quarts d’entre elles ne sont pas très argentées.
Tonga, Fidji, Argentine sont obligées de laisser partir leurs meilleurs joueurs faire carrière ailleurs. Et l’Italie n’existe dans le Tournoi qu’en "naturalisant" à tour de bras.
A la veille de ce tremblement de terre qui provoquerait certainement un Tsunami on en est réduit à envisager les dégâts collatéraux. Preuve que le rugby d’aujourd’hui ne tourne pas rond.