Se plonger pendant quatre journées intenses dans un séminaire de réflexion et de débats sur ce qui se fait de plus avancé en termes de technologie et de management de l’entreprise connectée, avec quelquefois quatre sessions en parallèle, des « unconferences » et « evening in the cloud » qui se prolongeaient hors des horaires, est une expérience forte.
Plus de 1 500 participants, le top 30 des éditeurs et des penseurs du domaine, accessibles à toute discussion et controverse, tous davantage dans une attitude d’écoute que de prêche, m’ont donné à réfléchir et agir pour une année entière. Bien sûr, quelques lieux communs, bien sûr, par rapport à l’an dernier, quelques rediffusions d’idées ou de formules. Mais après tout, elles n’étaient là que pour nous permettre de consolider nos points de vue, et de préparer nos têtes surchauffées aux idées neuves, aux questions difficiles, aux histoires vécues d’entreprises qui étaient en train de basculer, réellement, dans de nouveaux modes de travail et de management.
Impossible dans une chronique de faire la somme de ce que j’y ai vu. Mais si le sujet vous intéresse, vous pouvez trouver la quasi intégralité des sessions en vidéo, avec les présentations, les commentaires, les discussions en ligne des blogueurs présents (nous l’étions pratiquement tous), sur le site www.e2conf.com, et les omniprésents tweets [message instantané de 140 caractères maximum, NDLR] par milliers. Vous les retrouvez pour l’ensemble de la conférence en suivant ce lien ou cet autre, et pour chaque conférence en cherchant le hashtag (mot-clé) correspondant dans le moteur de recherche Twitter, par exemple #e2conf46 pour la session sur le développement de communautés durables, à laquelle participait Richard Collin.
Une générosité qu’on aimerait trouver parmi les organisateurs de nos conférences nationales. Tout le monde tweetait avec ardeur, et rebondissait sur les mini-phrases des autres, créant des mini-conversations, comme un nuage de sens au-dessus du flot des sessions. Phénomène étrange, compréhensible seulement en le vivant en direct, et qui m’a par exemple permis de faire connaissance (autour d’un verre) avec des participants dont les tweets m’interpellaient et avec lesquels ma timidité naturelle aurait empêché un contact direct.
Et puisqu’il faudrait des semaines pour tout regarder et écouter, nous avons fait quelques synthèses, exprimé quelques opinions, retenu quelques leçons. Vous pouvez les lire ici, nous y publierons aussi les interviews (sous-titrées) de quatre acteurs parmi les plus importants de la conférence : son organisateur Steve Wylie, Andrew McAfee, professeur à Harvard et auteur d’un blog très suivi, l’expert en entreprise 2.0 Dion Hinchcliffe et enfin Walton Smith de Booz Allen Hamilton, responsable du projet qui a eu le prix du meilleur projet entreprise 2.0 2009.
D’autres blogueurs francophones comme les Canadiens Claude Malaison et Pascal Veilleux ont rendu compte de cet événement. Et si j’osais résumer les thèmes abordés avec une vingtaine de mots qui ont représenté les thèmes les plus discutés, les voici : twitter, sharepoint, e-mail, open source, logiciels sociaux, nuages pour le côté technologie, et transparence, ouverture, viralité, sécurité, confidentialité, résilience, génération F, community manager pour l’aspect humain et organisation
Article paru dans 01Net.pro