Le taux d’emploi féminin dans l’alternance augmente de façon régulière. Autrefois très minoritaires, elles représentent aujourd’hui 32% des contrats d’apprentissage et 48% des contrats de professionnalisation. Elles sont en moyenne plus âgées et plus qualifiées que leurs homologues masculins, et se destinent davantage vers des diplômes ou des titres de l’enseignement supérieur ; les garçons se dirigeant plus majoritairement vers les CAP-BEP. Elles sont très présentes dans les domaines de l’éducation, la finance, la santé et l’action sociale et également dans des secteurs ou l’alternance est en plein développement comme celui des services aux particuliers. Les jeunes filles sont en minorité dans les branches les plus populaires de l’alternance : le commerce, la construction ou l’industrie agricole et alimentaire sont encore principalement des domaines masculins. L’avenir laisse très nettement entrevoir une féminisation de l’alternance : les nouveaux métiers qui s’ouvrent à l’apprentissage accueillent un public féminin ; c’est le cas, par exemple, des domaines du marketing ou de la communication.