Evidemment, Sami Fehri sait que ce n’est pas gagné d’avance et que ce n’est pas automatique. Certes, il jouit à la tête de la maison de production d’une bonne expérience et a fait incontestablement ses preuves dans divers genres télévisuels, notamment les émissions grand public et les feuilletons. Mais, cela ne lui donne aucun droit acquis. Comptant toujours sur la robustesse des dossiers qu’il sait préparer et la persuasion de son argumentaire, il redouble d’efforts, avec une équipe de conseillers chevronnés, pour bien ficeler le dossier.
Encore quelques semaines pour bien ficeler
Tirant enseignement de différentes expériences, Sami Fehri sait qu’en fait, le plus dur n’est pas de demander l’autorisation, quitte à se débrouiller par la suite, cahincaha. Ca sera là l’aventure la plus totale qu’on ne peut plus se permettre. Le plus sage est en effet de pousser l’étude du projet sous tous ses aspects, d’approfondir le concept, de décliner ses composantes, de prévoir les détails de la mise en oeuvre et de faire valider le modèle économique.
Quelques semaines lui seront ainsi nécessaire pour tout mettre en boîte, et cette fois-ci non pas vidéo, mais une épaisse boîte en carton contenant tous les documents appropriés, et d’aller avant le début du ramadhan au plus tard, la déposer, boulevard du 7 Novembre, au siège du Ministère.
De nouveaux développements
Commenceront alors les phases d’études par les services concernés, d’auditions, et d’échanges (dont personne ne connaît les délais qu’ils devraient prendre), en espérant parvenir à répondre à toutes les exigences et décrocher l’avis favorable.
Sur quelle base ? Comment se fait l’attribution des autorisations et fréquences ? Comment sera géré le nouveau dispositif de la Télévision Numérique Terrestre ? Autant de questions qui trouveront sans doute bientôt réponse. Une chose est sûre, c’est que le paysage audiovisuel et médiatique tunisien connaît ses dernières années des développements heureux. Et augure de nouvelles mutations encore plus bénéfique pour les Tunisiens.